soulevèrentune rébellion sur la place principale de Saint-Pétersbourg, mais privés du soutien de leurs soldats et de la noblesse, ils furent contraints de remettre leurs armes et le soulèvement échoua. Cependant, cet événement est considéré comme un jalon dans l½histoire de la naissance et du développement de la pensée révolutionnaire russe et dans celle du mouvement
A propos de cet article Paris, Delaunay, Bossange & Masson, 1818; in-8, 440 pp. + 424 pp. + 397 pp., reliures demi-veau vert, dos lisse orné et estampé, tranches marbrées. Les 3 volumes. Anne-Louise-Germaine Necker, baronne de Stael-Holstein, plus connue sous le nom de madame de Stael, fille de Jacques Necker, était une romancière et essayiste d'origine suisse romande. Elle épousa l'ambassadeur de Suède à la Cour. Par la suite, elle eut une relation tumultueuse avec Benjamin Constant. Napoléon la renvoya en Suisse, la trouvant trop intrigante. Les 'Considérations' traitent de l'Empire. Bon état. N° de réf. du vendeur A2517 Poser une question au libraire Détails bibliographiques Titre Considérations sur les principaux évènements... Date d'édition 1818 Description de la librairie CRÉÉE EN 1996, LA LIBRAIRIE ALPHABETS VIENT D'EMMÉNAGER DANS SES NOUVEAUX LOCAUX EN PLEIN COEUR DE NANCY, ELLE PROPOSE ÉDITIONS ANCIENNES ET BIBLIOPHILIE, BEAUX-ARTS, LITTÉRATURE, SCIENCES HUMAINES, HISTOIRE ET RÉGIONALISME. Visitez la page d’accueil du vendeur Conditions de vente A PARTIR DE 50 ¿ ENVOI D'UNE PHOTO SUR E-MAIL SUR SIMPLE DEMANDE. Conditions de livraison Orders usually ship within 2 business days. Shipping costs are based on books weighing LB, or 1 KG. If your book order is heavy or oversized, we may contact you to let you know extra shipping is required. A PARTIR DE 80 ¿ ENVOI EN RECOMMANDE UNIQUEMENT. Afficher le catalogue du vendeur Modes de paiement acceptés par le vendeur Chèque En espèce Traite bancaire Virement bancaire 1789- Les évènements qui conduisent à la Révolution Française. Sur convocation du roi, les États généraux se réunirent à Versailles le 5 mai 1789 avec les représentants des trois ordres : clergé, noblesse et tiers état. Au programme : la création de nouveaux impôts et les suites données aux cahiers de doléances rédigés par les Français des trois ordres.
C'est en faisant de la politique qu'on devient citoyen, en formulant et en élaborant les lois que l'on pense souhaitables, justes, nécessaires. »Les termes de “nation”, “nationalité” et, dans une moindre mesure, de citoyenneté » hantent le débat politique ces dernières années. Les conceptualisations du XIXe siècle l'incontournable Renan semblent être les plus sollicitées. Pourtant, la Révolution française ne porte-t-elle pas des conceptions originales en la matière ?Sophie Wahnich Il faut bien entendre que la notion de nationalité n'existait pas au cœur de la Révolution française. Ni le mot nationalité, ni le mot citoyenneté n’étaient employés à l’époque. Les hommes et les femmes utilisaient une série d’expressions telles que le droit du citoyen », parfois les droits de citoyen français », la qualité » ou encore le titre » de français », le titre de citoyen », etc. Or ce mot de citoyen » effaça de fait les distinctions entre l’appartenance légale à la nation, l'engagement patriotique et l’exercice des droits politiques, et ce, dès 1789, avant même qu'il n'y ait une véritable constitution. Il s’agissait alors avant tout de passer de l’état de sujet à l’état de citoyen et cette transmutation formidable concernait l’ensemble des personnes participant à l’événement révolutionnaire. Devenir citoyen français ce n’était pas devenir "naturel" mais être inclus de fait dans le peuple souverain français qui se définissait lui-même comme tel. Était alors citoyen celui qui voulait vivre sous les lois élaborées par l'Assemblée nationale constituante et qui adhérait aux principes qui doivent régir ces lois, la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen. Cette définition très pragmatique était nouée à la position adoptée dans l'événement devenir révolutionnaire et ainsi être inclus comme patriote et de fait citoyen français, ou devenir contre-révolutionnaire et se déclarer "hors le souverain peuple" de fait, comme les nobles émigrés. Cette association inextricable des notions de citoyen, patriote et national signe en tant que tel un moment révolutionnaire car ce qui est alors affirmé, c’est une conception de la nation qui est sans référence à l’idée de race ou d’ethnie, de souche » pour prendre un vocabulaire actuel. Une telle nation est fondée sur le seul contrat de souveraineté libérale obéir à des lois qu’on s’est soi-même données et qui répondent des principes de la déclaration des droits. L’adhésion à ces droits est celle de la raison sensible, un lien rationnel et affectif indissociable. C’est ce lien qui fait le patriote capable de défendre constamment sur la place publique ces principes. On comprend que la seule contrainte à cette définition de l’identité politique est une contrainte de lieu et d’opinion, d’adhésion, pas une contrainte de sang ou de nationalité même juridique, pas une contrainte d’acculturation longue non plus, car cette adhésion peut être immédiate quelle que soit son histoire personnelle, ou refusée durablement même si on passait beaucoup de temps sur le place pour l'étranger dans la citoyenneté telle que pensée par les révolutionnaires ?S. W. Cette citoyenneté en acte ouvre toutes sortes de possibilités d’inclusion dans la cité de fait pour les étrangers entre 1789 et 1789, les étrangers présents sur le territoire de la France participent aux événements révolutionnaires dès la convocation des États généraux car tout homme de 25 ans inscrit au rôle des impositions est appelé à voter. Or il n’est pas utile de disposer d’une lettre de naturalité pour être assujetti à la taille qui est un impôt sur les personnes et qui donne le droit de vote. Très vite, les étrangers fondent des sociétés fraternelles spécifiques liées à l'usage de langues étrangères, ou participent à des sociétés fraternelles existantes quand ils parlent français. Ils discutent ainsi l'élaboration de la loi et envoient des pétitions à l'Assemblée nationale. Ils participent activement à la fête de la Fédération, créent des légions étrangères pour aller se battre pour les idéaux révolutionnaires, se réfugient en France quand ils sont persécutés chez eux au nom de leur idéal et l'on voit apparaître ainsi des "patriotes étrangers". Il y eut bien ainsi pendant la période révolutionnaire une citoyenneté de fait sans nationalité. Puis des règles juridiques viennent produire des obstacles à la possibilité d’être un citoyen comme un autre puisqu’on met en place des règles précises pour devenir français et déclarer ce que veut dire être citoyen. Les 30 avril - 2 mai 1790, le décret Target est voté par l’Assemblée nationale. Il décide que les étrangers établis en France seront réputés Français et admis, en prêtant le serment civique, à l’exercice des droits de citoyen actif après cinq ans de domicile continu dans le royaume, s’ils ont, en outre, ou acquis des immeubles ou épousé une Française, ou formé un établissement de commerce ou reçu dans quelque ville des lettres de bourgeoisie ». Les constituants tentent ainsi de régler d'une manière pragmatique la situation des départements des frontières et des villes maritimes [...] remplis d’hommes nés en pays étranger, mariés, propriétaires depuis très longtemps, ou possesseurs d’établissements de commerce ; ils ont occupé des fonctions civiles, les uns ont été officiers dans les anciennes municipalités ; les autres sont officiers de la Garde nationale ; tous ont prêté le serment civique ; ils forment dans beaucoup de villes le huitième, le septième, le sixième de la population ce sont des amis de plus que vous acquerrez à une constitution qui voudrait rendre tous les hommes heureux ». Cette inclusion ressemble à ce que Siéyès appelle l'hospitalité, une inclusion dans la cité par son inscription sociale et politique locale. Ou il faut renoncer à croire aux progrès de l'esprit humain, ou il faut espérer qu'il deviendra très aisé à un étranger connu de se faire adopter dans une commune française. Cette adoption prouvera le domicile. Elle remplacera les lettres de naturalisation, et vaudra mieux qu'elles. Une fois adopté dans une commune on sera citoyen français, et si l'on veut établir domicile dans une autre cité, la nouvelle adoption ne sera qu'une simple formalité ».En fait le décret Target passe dans la Constitution de 1791 additionné du serment civique qui permet de déclarer l’amour des lois et leur respect. L’article 4 du titre II de la Constitution du 3 septembre 1791 permet au pouvoir législatif d’accorder également des naturalisations exceptionnelles il pourra pour des considérations importantes, donner à un étranger un acte de Naturalisation, sans autre condition que de fixer son domicile en France et d’y prêter le serment civique ». Moins d’un an plus tard, le 24 août 1792, Marie-Joseph Chénier, se présente à la barre de l’Assemblée, à la tête de plusieurs citoyens de Paris, pour proposer l’adoption de tous ceux qui dans les diverses contrées du monde, ont mûri la raison humaine et préparé les voies de la liberté. »Le 26 août 1792, on invente une citoyenneté d'honneur et l’on déclare déférer le titre de citoyen français au docteur Joseph Priestley, à Thomas Payne, à Jérémie Bentham, à William Wilberforce, à Thomas Clarkson, à Jacques Mackintosh, à David Williams, à N. Gorani, à Anacharsis Cloots, à Corneille Pauw, à Joachim-Henry Campe, à N. Pestalozzi, à Georges Washington, à Jean Hamilton, à N. Madison, à H. Klopstock, et à Thadée ne prendra effet que si ces hommes viennent prendre domicile effectif dans le pays qui les a faits citoyens. Ce fut le cas pour deux d’entre eux, Thomas Payne et Anacharsis Cloots, qui sont d’ailleurs élus membres de la Convention. Enfin, en 1793, la Constitution est très ouverte aux étrangers puisqu’elle déclare dans son article 4 Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis; Tout étranger âgé de vingt et un ans accomplis, qui, domicilié en France depuis une année - Y vit de son travail - Ou acquiert une propriété - Ou épouse une Française - Ou adopte un enfant - Ou nourrit un vieillard ; - Tout étranger enfin, qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'humanité - Est admis à l'exercice des Droits de citoyen français. » Cependant dans le contexte de guerre les étrangers vont devenirs suspects et devront faire la preuve de leur patriotisme sinon ils seront soit exilés soit emprisonnés. On renonce également à choisir des représentants et des fonctionnaires dans l’universalité du genre humain et se met en place la nécessité d’être un national » pour prétendre à ces semble-t-il, la percée électorale du Front national et la dissémination de ses idées dans le paysage politique qui a motivé votre vaste entreprise de thèse. La réédition de l'ouvrage* qui en est issu s'inscrit dans un contexte non moins lourd de Front national fort et en voie de banalisation, de débat sur l'identité nationale organisé par un ancien socialiste, de "croisade" Cl. Guéant, de ministres condamnés pour propos racistes, de traque des sans-papiers, de xénophobie ordinaire, etc. On le sait, vous êtes partisane, à la suite de Nicole Loraux notamment, d'un usage de l'anachronisme en histoire. Aussi, face à ce présent où la question de l'étranger est si omniprésente, on aimerait savoir ce que, selon vous, ce détour par la Révolution française permet d'envisager. Autrement dit, pour paraphraser votre postface et Nicole Loraux, de quelles questions et de nouvelles manières de les envisager ce passé nous leste-t-il ?S. W. Ce passé nous permet d’envisager la citoyenneté et le patriotisme comme rapport immédiat à la loi que l’on souhaite se donner. De ce fait c’est en faisant de la politique qu’on devient citoyen, en formulant et en élaborant les lois que l’on pense souhaitables, justes, nécessaires. On est loin d’une réduction de la citoyenneté au droit de vote et de la confiscation de la sphère d’élaboration des lois par des professionnels de la politique. Enfin savoir que les étrangers ont spontanément joué un rôle dans la Révolution de 1789-1790, qu’ils ont été conviés à la fabrique de la loi, à la fédération de 1790, permet de penser la Révolution française non comme événement particulier noué à un lieu, mais comme événement de la raison qui donne naissance à un peuple politique et qui à ce titre est un événement singulier à valeur d'universel. De ce fait la conception de la citoyenneté révolutionnaire n’est pas culturaliste du tout. C’est l’usage de la raison qui fait le citoyen et la culture n’est pas un obstacle. La liberté de conscience, liberté d’opinion même religieuse, la culture comme règne des opinions libres, conduit au respect des religions différentes pourvu qu’elles acceptent de reconnaître les principes de la déclaration des droits et donc la liberté religieuse et la possible articulation de croyances religieuses et de pratiques politiques révolutionnaires. Des religieux qui refusent cette articulation se comportent comme des étrangers politiques et sont rejetés hors de la cité. Ainsi le 30 mai 1790 les électeurs du Morbihan désignent–ils à la vindicte populaire les nobles et les prêtres qui divisent la communauté Malheur à ces perturbateurs, à ces lâches transfuges de la cause commune, qui ne voyant que l’erreur au delà de leurs opinions individuelles attisant partout le feu de la discorde avilissent la religion qu’ils professent et déshonorent le caractère auguste dont ils furent revêtus. »Ainsi la Révolution française permet de renouer avec l’imaginaire d’une égalisation des citoyens qu’ils soient d’origine française ou étrangère même en dehors de l’espace européen, l’imaginaire d’une citoyenneté sans nationalité, un imaginaire où les écarts culturels sont des caractéristiques des individus libres, libres même à l’égard de leur chefs spirituels si ces derniers ne respectent pas les principes de cette liberté. Cela permettrait de cesser de culpabiliser des individus au nom de leur inadéquation identitaire ou subjective. Le combat pour cette liberté pourrait redevenir celui d’une politisation, non celui d’une inculcation de valeurs dites nationales. Ces dernières sont mobilisées aujourd’hui non pour inventer les modes d’inclusion citoyens mais des frontières qui auraient dû rester labiles. Car c’est dans la porosité des situations que la liberté démocratique ou républicaine peut devenir un objet d’adhésion de la raison sensible de chacun, et non dans l’épreuve de passage. Adhérer par force à une langue, à des manières d’agir, à des discours, c’est fabriquer des citoyens tartuffe et finalement redoubler la xénophobie qui s’installe comme effet de ce faux semblant réalisé par Guillaume Quashie-Vauclin Sophie Wahnich est historienne, directrice de recherche au CNRS laboratoire d’anthropologie des institutions et des organisations sociales* L'impossible citoyen. L'étranger dans le discours de la Révolution française, Albin Michel.
V la déclaration de M. Vincent Lamanda, premier président de la Cour de cassation, devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale dans le cadre des auditions sur l'évaluation de la loi organique sur l'article 61-1 de la Constitution contre des mesures hâtives qui conduiraient « vers cette Cour suprême à l'américaine dont La Révolution française était un mouvement de masse qui a secoué la France et a eu un impact considérable sur le monde. Elle a duré de 1789 à 1799 et est considérée comme l’un des événements les plus importants de l’histoire mondiale. La Révolution a commencé par la rébellion du tiers état, qui représentait une grande majorité de la population mais était négligé. Les représentants du tiers état prêtent le serment de la Cour de tennis le 20 juin 1789, s’engageant à ne pas se séparer tant qu’ils n’auront pas donné une constitution à la France. S’ensuivent la prise de la Bastille et la marche des femmes sur Versailles, incidents par lesquels la Révolution prend de l’ampleur. L’exécution du roi Louis XVI et de sa femme Marie-Antoinette fait entrer la Révolution dans sa phase la plus sanglante, connue sous le nom de règne de la Terreur. Un coup d’État mené par Napoléon Bonaparte en 1799 a mis fin à la Révolution française avec l’établissement d’un Consulat, puis d’un Empire. Voici 10 événements majeurs de la Révolution française et leurs dates. 1 Le serment du tennis – 20 juin 1789 Le serment du tennis le 20 juin, 1789 – Peinture de Jacques-Louis David Les États généraux étaient l’assemblée générale de la France. Elle était divisée en trois états le clergé premier état, la noblesse deuxième état et le reste de la population troisième état. Les États généraux se sont réunis pour la dernière fois en 1614, mais ils ont été convoqués par le roi Louis XVI en mai 1789, car la nation était confrontée à une grave crise financière. Chaque État ne dispose que d’une seule voix. Ainsi, bien que le tiers état comprenne plus de 98 % de la population française, il est généralement dominé par la noblesse et le clergé. Lors de la préparation de la réunion des États généraux du 5 mai, le Troisième État rassemble des soutiens en faveur d’une représentation égale, mais les négociations avec les deux autres États échouent. En réponse, le Troisième État décide de former sa propre Assemblée nationale. Le 20 juin 1789, Louis XVI ordonne la fermeture de la salle des États où se réunissait l’Assemblée. Le Tiers état s’installe dans un court de tennis couvert où il s’engage à ne pas se séparer avant d’avoir donné une constitution à la France. Cet engagement est devenu connu sous le nom de serment du court de tennis. 2 Prise de la Bastille – 14 juillet 1789 Prise de la Bastille le 14 juillet, 1789 – Peinture de Jean-Pierre Houel Alors que l’Assemblée nationale constituante continue de se réunir à Versailles, des soldats, pour la plupart des mercenaires étrangers, commencent à arriver à Paris. De plus, Jacques Necker, directeur général des finances, considéré comme sympathique aux gens du peuple, est renvoyé par le roi Louis XVI. Les Parisiens interprètent ces actions comme une tentative de faire taire l’Assemblée nationale constituante. Ils répondent en prenant d’assaut la forteresse de la Bastille le 14 juillet 1789, afin de se procurer de la poudre à canon et des armes. Les troupes de la Bastille ont résisté pendant quelques heures avant de se rendre à la foule. La chute de la Bastille, symbole du pouvoir et du régime dictatorial de la monarchie, est considérée par certains comme le début de la Révolution française. Elle a conduit le roi Louis XVI à retirer les troupes royales de la capitale française et à rappeler le ministre des finances Jacques Necker. En raison de l’importance de la prise de la Bastille, le 14 juillet est célébré comme la fête nationale de la France. Il est connu sous le nom de Bastille Day en anglais. 3 Abolition du féodalisme – 4 août 1789 Réunion du 4 août, 1789 au cours de laquelle la féodalité est abolie – Peinture de Charles Monnet Les 4 et 11 août 1789, l’Assemblée constituante abolit l’ensemble du système féodal. Elle abolit à la fois le manorat du second pouvoir et les dîmes perçues par le premier pouvoir. Le manorat était une partie intégrante de la féodalité par laquelle les paysans étaient rendus dépendants de leur terre et de leur seigneur. La dîme était un dixième des produits ou des gains annuels prélevé à titre d’impôt pour le soutien de l’église. Ainsi, les paysans obtenaient gratuitement leurs terres et ne payaient plus la dîme à l’église. D’autres propositions suivirent avec le même succès l’égalité des peines, l’admission de tous aux fonctions publiques, l’abolition de la vénalité dans les fonctions et la liberté de culte. Ainsi au cours de quelques heures, nobles, clergé, villes, provinces, compagnies et cités perdirent leurs privilèges particuliers. 4 Déclaration des droits de l’homme et du citoyen – 26 août, 1789 Déclaration des droits de l’homme et du citoyen – Peinture de Le Barbier Le 26 août 1789, l’Assemblée publie la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, une charte des libertés humaines, contenant les principes qui ont inspiré la Révolution française. Le principe de base de la Déclaration est que tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Ses 17 articles ont servi de préambule à la Constitution. La Constitution tant attendue est finalement entrée en vigueur le 30 septembre 1791. La France est proclamée monarchie constitutionnelle, tandis que l’Assemblée nationale est dissoute et remplacée par un nouvel organe politique appelé Assemblée législative. Le roi Louis XVI devient un peu plus qu’une figure de proue. Il est contraint de prêter serment à la constitution et à un décret qui déclare que rétracter le serment, diriger une armée dans le but de faire la guerre à la nation ou permettre à quiconque de le faire en son nom équivaudrait à une abdication. 5 Marche des femmes sur Versailles – 5 octobre 1789 Marche des femmes sur Versailles le 5 octobre, 1789 Les mauvaises récoltes en France avaient fait augmenter le prix de la farine de façon spectaculaire, ce qui a fait augmenter le prix du pain, l’aliment de base de la plupart des citoyens français. De nombreuses personnes à Paris avaient donc faim et étaient inquiètes. Le 5 octobre 1789, une grande foule de manifestants, principalement des femmes, a commencé à se rassembler sur les marchés parisiens. Après avoir reçu des réponses insatisfaisantes de la part des responsables de la ville, les femmes ont marché de Paris jusqu’au château de Versailles. Elles étaient convaincues que la famille royale vivait dans le luxe sans se soucier des problèmes des gens du peuple. Elles prennent d’assaut le palais, tuent plusieurs gardes et exigent du roi qu’il vive parmi le peuple ». Louis XVI finit par céder à leurs exigences et accepte de se rendre à Paris avec la foule. La famille royale à Paris est placée sous la protection » des gardes nationaux, légitimant ainsi l’Assemblée nationale. 6 Vol royal à Varennes – 20 juin, 1791 L’arrestation de Louis XVI et de sa famille à Varennes le 21 juin, 1791 Le roi Louis XVI se méfie de la direction que prend la Révolution française et craint pour la sécurité de sa famille. Cependant, il est incapable d’adopter une position ferme, car il refuse de prendre une mesure qui le verrait se ranger ouvertement du côté des puissances étrangères contre l’Assemblée. Il décide finalement de quitter la France et de se réfugier en Autriche, dans l’espoir d’être rétabli sur le trône. Dans la nuit du 20 juin 1791, la famille royale s’enfuit du palais des Tuileries déguisée en serviteurs avec leurs domestiques habillés en nobles. Cependant, le lendemain, le roi est reconnu, arrêté avec sa famille à Varennes et ramené à Paris. Il est alors suspendu provisoirement par l’Assemblée et maintenu sous bonne garde. La fuite du roi a un impact important sur l’opinion publique. Le sentiment populaire se retourne encore plus contre la royauté et le roi est considéré comme un traître prêt à accepter l’aide étrangère pour revenir au pouvoir. 7 Exécution du roi Louis XVI – 21 janvier 1793 Exécution de Louis XVI le 21 janvier, 1793 – Peinture de Georg Heinrich Sieveking En 1792, la France est sous pression en raison de l’attaque de l’armée autrichienne et de ses alliés prussiens. Le peuple considère le roi Louis XVI comme un traître car il a tenté de fuir secrètement le pays. Le 10 août 1792, environ 20 000 Parisiens assiègent les Tuileries, la résidence officielle du roi Louis XVI. Craignant de nouvelles violences, l’Assemblée législative place le roi et la reine en état d’arrestation. Le 21 septembre 1792, la monarchie est abolie et la France est déclarée République. Le roi Louis XVI est accusé de trahison et reconnu coupable le 15 janvier 1793. Le 21 janvier, il est conduit dans les rues de Paris à la guillotine et décapité. La reine Marie-Antoinette est également reconnue coupable de nombreux crimes le 16 octobre et guillotinée le même jour. 8 Le règne de la Terreur – du 5 septembre 1793 au 28 juillet, 1794 Exécution de Robespierre et de ses partisans le 28 juillet 1794 Avant l’exécution de Louis XVI, l’Assemblée législative s’était dissoute et remplacée par un nouveau corps politique nommé la Convention nationale. En mars 1793, la Convention nationale crée le Comité de salut public dont le rôle est de protéger la république nouvellement établie contre les attaques étrangères et les rébellions intérieures. Composé de 12 membres, dont le plus éminent est Maximilien Robespierre, le comité devient le gouvernement exécutif de facto de la France pendant une période allant du 5 septembre 1793 au 28 juillet 1794 et connue sous le nom de règne de la Terreur. Afin de débarrasser la nation des ennemis de la Révolution, on estime que 500 000 suspects ont été arrêtés, 17 000 ont été officiellement exécutés et 25 000 sont morts lors d’exécutions sommaires, c’est-à-dire sans bénéficier d’un procès complet et équitable. Le bilan total s’élève donc à environ 40 000 morts. Au milieu de l’année 1794, Robespierre devient la cible de conspirations, car les membres craignent d’être guillotinés ensuite. Il est arrêté et exécuté le 28 juillet 1794 mettant ainsi fin au règne de la Terreur. 9 Coup du 18 Brumaire – 9-10 novembre 1799 Le général Bonaparte encerclé lors du Coup du 18 Brumaire les 9-10 novembre, 1799 Après la chute de Robespierre, la Convention nationale approuve la nouvelle Constitution de l’an III » le 22 août 1795. La nouvelle constitution crée le Directoire. Le pouvoir exécutif est placé entre les mains des cinq membres directeurs du Directoire avec un mandat de cinq ans. Le Directoire est impliqué dans la corruption, les conflits politiques et les problèmes financiers. En outre, il devient de plus en plus dépendant de l’armée pour les affaires étrangères et intérieures, ainsi que pour les finances. Lors d’un coup d’État les 9 et 10 novembre 1799, les cinq directeurs sont évincés et remplacés par trois consuls » le célèbre chef militaire Napoléon Bonaparte, le directeur Emmanuel Joseph Sieyès et l’homme politique Roger Ducos. Ce coup, connu sous le nom de Coup du 18 Brumaire, en référence à la date selon le calendrier révolutionnaire, est considéré par beaucoup comme la fin de la Révolution française. 10 Guerres révolutionnaires françaises – 20 avril 1792 au 25 mars, 1802 Napoléon Bonaparte à la tête de ses troupes à la bataille d’Arcole pendant les guerres révolutionnaires françaises La France révolutionnaire était considérée comme dangereuse par les autres monarchies européennes qui la voyaient avec crainte et colère. Cela a conduit aux guerres révolutionnaires françaises, une série de conflits militaires qui ont duré de 1792 à 1802. Elles opposent la République française à la Grande-Bretagne, à l’Autriche et à plusieurs autres monarchies. Elles commencent lorsque la France, anticipant une attaque, déclare la guerre à la Prusse et à l’Autriche au printemps 1792. Bien qu’elle ait subi plusieurs revers au départ, la France, sous la direction de Napoléon Bonaparte, a pu conquérir un large éventail de territoires en 1802, de la péninsule italienne et des Pays-Bas en Europe au territoire de la Louisiane en Amérique du Nord. Le succès français dans les guerres révolutionnaires a permis la diffusion des principes révolutionnaires dans une grande partie de l’Europe.
Évaluationles causes de la révolution française cm2. Les causes de la révolution française cm2 pdf. Les temps modernes les causes de la révolution française cm2. les enfants à maîtriser leurs feuilles de CP, CE1, CE2, CM1, CM2. Mathématiques, l'exercice de français, l'histoire, la géographie, la science, chaque jour, des dizaines de nouveaux exercices
Article publié le 11/05/2020 mis à jour le 18/11/2021 histoire La Révolution française est un point majeur dans l’histoire de France. Elle a amené de nombreux changements dans notre pays mais également en Europe. Pour apprendre ou simplement se remémorer les grandes étapes, nous vous récapitulons le déroulement et les principales dates de cette révolution historique. Qu’est-ce que la Révolution française ? Il s’agit d’une période s’étendant du 5 mai 1789 au 9 novembre 1799 qui a été marquée par de profonds changements sociaux et politiques en France puis en Europe. Elle a débuté sous le règne du roi Louis XVI dans un contexte de crise financière et de fortes tensions politiques, alimentées par un profond désir de réforme chez le peuple français pour un État plus efficace et un système monarchique amélioré. Cette révolution s’est manifestée par des épisodes de violence envers le pouvoir en place et également entre groupes révolutionnaires rivaux. Les dates à retenir de la Révolution française 5 mai 1789 Ouverture des États généraux à Versailles l’assemblée des trois ordres clergé, noblesse, tiers état commence à se réunir à la demande du roi Louis XVI pour trouver une solution au déficit budgétaire. 20 juin 1789 Serment du Jeu de Paume une grande partie des députés du tiers état ainsi qu’une partie des députés du clergé et de la noblesse font le serment solennel de s’unir en tant qu’assemblée constituante afin de créer une Constitution. 14 juillet 1789 Prise de la Bastille des émeutiers issus du peuple parisien prennent d’assaut la Bastille, à l’époque forteresse royale servant de prison, créant un mouvement révolutionnaire à l’échelle de la capitale puis du pays. 4 août 1789 Abolition des privilèges et des droits féodaux l’Assemblée nationale constituante vote leur suppression pour répondre aux insurrections qui sévissent dans les campagnes françaises. 26 août 1789 Adoption de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen l’Assemblée constituante délivre la Déclaration, en préambule de la future Constitution. Elle est promulguée par le roi sous la pression des émeutes. 21 juin 1791 Fuite de Varennes Louis XVI et sa famille sont arrêtés alors qu’ils tentent de se rendre dans un bastion royaliste de la Meuse pour enclencher une contre-révolution. 17 juillet 1791 Fusillade du Champ-de-Mars une fusillade orchestrée par la garde nationale éclate lors d’un rassemblement populaire visant à signer une pétition pour obtenir la destitution du roi et la proclamation d’une république. L’évènement engendre une rupture idéologique dans la classe politique monarchie constitutionnelle club des Feuillants / démocratie club des Jacobins. 14 septembre 1791 Naissance de la monarchie constitutionnelle Louis XVI accepte de prêter serment à la toute première Constitution. 10 août 1792 Prise des Tuileries une nouvelle insurrection prend d’assaut le Palais des Tuileries où siège le pouvoir exécutif. C’est lors de cette journée qu’est créé un chant de marche par les fédérés marseillais, qui sera appelé "La Marseillaise". Cet événement entraîne la fin de la monarchie. 21 septembre 1792 Abolition de la monarchie et naissance de la 1ère République sous le régime politique de la Convention nationale. 21 janvier 1793 Exécution de Louis XVI à la suite de son procès. Les partisans du roi, appelés les Vendéens ou les contre-révolutionnaires, prennent les armes pour manifester leur mécontentement. Septembre 1793 Début de la Terreur grande période de répressions et de violences d’État menée par Robespierre envers tous les ennemis de la République en France et à l’étranger. 26 juillet 1794 9 thermidor an II Fin de la Terreur Robespierre se fait arrêter et est exécuté avec certains de ses partisans. 26 octobre 1795 9 brumaire an IV Début du Directoire un nouveau régime politique est instauré avec 5 chefs du gouvernement qui se partagent le pouvoir exécutif afin d’éviter toute nouvelle tyrannie. 9 novembre 1799 18 brumaire an VIII Coup d’État de Napoléon Bonaparte et création d’un nouveau régime politique le Consulat. Les points clés La révolution française marque la fin de la monarchie absolue et la fin de l’Ancien Régime, pour faire naître une monarchie constitutionnelle, qui sera finalement un échec et aboutira alors vers une République, la première de l’histoire de France. Pendant la Révolution française, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 a été créée, prônant des valeurs qui dominent encore largement la vie politique d’aujourd’hui. Les rebellions lors de la Révolution française ont permis l’abolition de la société d’ordres privilèges, droits féodaux… en France, mais pas seulement. Elles ont eu un effet boule de neige dans les autres pays d’Europe. La Révolution française prend fin en même temps que le Directoire avec le coup d’État de Napoléon Bonaparte, qui instaure un nouveau régime politique le Consulat. Cette fiche a été rédigée par Clémence L. Les événements de l’année 1993 L’année 1993 voit la disparition du bon vieux 45 tours… mais elle sera aussi celle de la fin des travaux du tunnel sous la Manche et de la naissance de l’Union Européenne. Voici quelques faits marquants de l’année 1993, en France et à l’étranger. Les dates clés de la conquête spatiale Les étoiles sont tellement jolies vues depuis la terre que l’Homme, toujours avide de curiosité, a voulu aller les voir de plus près. "Espace, frontière de l’infini…" voici les dates clés de la conquête spatiale. Les dates importantes de la vie de Louis XIV Il avait choisi le soleil pour emblème et son château de Versailles est l'un des témoignages de ses goûts fastueux. Né en 1638 et mort en 1715, il devient roi de France et de Navarre alors qu'il a à peine 5 ans et son règne sera le plus long de... Les dates importantes de la guerre de Corée La guerre de Corée a duré 3 ans, de l'été 1950 à l'été 1953. Dessinant aujourd'hui la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, elle est l'un des premiers conflits de la Guerre Froide. Voici les dates importantes de la guerre de Corée. Les dates importantes de la vie de Napoléon 1er Napoléon Bonaparte est né le 15 août 1769 à Ajaccio, et est décédé 51 ans plus tard sur l'île Sainte-Hélène. Personnage majeur de l'histoire de France, il deviendra à 35 ans le premier empereur des Français. Voici les dates importantes de la vie de Napoléon Premier. Les dates importantes de la guerre de Sécession La "Civil War" américaine, que l'on connaît ici sous le nom de Guerre de Sécession, a causé 620 000 morts et a duré 4 ans, presque jour pour jour. Pour comprendre l'origine de ce conflit majeur de l'histoire des États-Unis, voici les dates importantes de la Guerre de Sécession. Les dates importantes de la guerre de Cent Ans La guerre de Cent Ans s'étend en réalité sur une période plus longue et alterne, entre 1337 et 1453, les combats et les trêves entre les royaumes de France et d'Angleterre. Pour tout savoir sur cette période clé du Moyen-Âge, voici les dates importantes de la Guerre de Cent Ans. Les dates importantes de la guerre d'Indochine La guerre d’Indochine est un point majeur dans l’histoire des colonies françaises. Elle est pourtant peu évoquée, parfois même ignorée. Pour apprendre ou simplement se remémorer les grandes étapes, nous vous récapitulons le déroulement et les principales dates de ce conflit armé. Les dates importantes de la Renaissance La Renaissance est une période de bouleversements scientifiques, intellectuels, politiques et artistiques en Europe, qui puise son inspiration dans l’Antiquité. Pour apprendre ou simplement se remémorer les grandes dates de la Renaissance, nous vous récapitulons les points clés de cette période charnière de l’histoire. Les dates importantes de la guerre d’Algérie La guerre d’Algérie est un conflit qui s’est déroulé dans les années 50 et 60 en Algérie, colonie française à l’époque, et qui a entraîné l’indépendance de l’Algérie. Pour apprendre ou se remémorer les dates importantes, nous vous récapitulons le déroulement de cette guerre.
23juillet 2019. Considérations sur le homard, recueil d’articles de David Foster Wallace, paraît en traduction française. Une occasion de faire le bilan de l’auteur culte, suicidé à quarante-six ans en 2008. Par sa sensibilité puérile et boulimique, ainsi que son obsession pour la société du divertissement, il incarne la culture Considérations sur les principaux événemen ... Madame de Staël Considérations sur les principaux événemens de la révolution françoise ouvrage posthume de Mad. la baronne de Staël by Madame de Staël 0 Ratings 0 Want to read 0 Currently reading 0 Have read Loading... Facebook Twitter Pinterest Embed Considérations sur les principaux événemens de la révolution françoise ouvrage posthume de Mad. la baronne de Staël by Madame de Staël 0 Ratings 0 Want to read 0 Currently reading 0 Have read Considérations sur les principaux événemens de la révolution françoise Overview View 6 Editions Details Reviews Lists Related Books This edition doesn't have a description yet. Can you add one? Showing 6 featured editions. View all 6 editions? Edition Availability 1 Considérations sur la Révolution française 1983, Tallandier in French - 1ère réédition depuis 1881. 2235014828 9782235014823 zzzz Not in Library Libraries near you WorldCat 2 Considérations sur les principaux événemens de la Révolution françoise 1979, Arno Press in French 0405117426 9780405117428 zzzz Not in Library Libraries near you WorldCat 3 Considérations sur les principaux événemens de la Révolution françoise 1818, Baldwin, Cradock et Joy in French zzzz Not in Library 4 Considérations sur les principaux événemens de la Révolution françoise 1818, Baldwin, Cradock et Joy in French zzzz Not in Library 5 Considérations sur les principaux événemens de la révolution françoise ouvrage posthume de Mad. la baronne de Staël 1818, Chez Baldwin, Cradock, et Joy in French aaaa Not in Library 6 Considérations sur les principaux événemens de la Révolution françoise 1818, Baldwin, Cradock et Joy in French zzzz Not in Library Add another edition? Book Details Edition Notes Thacher, II, p. 88 French Revolution Publisher's advertisements v. 3, [2] p. at end. Classifications Library of Congress DC138 .S7 1818, Thacher FR574 The Physical Object Pagination 3 v. ; ID Numbers Open Library OL3386860M LCCN 2004573865 No community reviews have been submitted for this work.
Observationssur l'ouvrage de Madame la baronne de Staël, ayant pour titre "Considérations sur les principaux évènemens de la Révolution française" ([Reprod.]) / par M. de Bonald -- 1838 -- livre

Citation Considérations sur les principaux événements de la Révolution française 1818 Découvrez une citation Considérations sur les principaux événements de la Révolution française 1818 - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase Considérations sur les principaux événements de la Révolution française 1818 issus de livres, discours ou entretiens. Une Sélection de 1 citation et proverbe sur le thème Considérations sur les principaux événements de la Révolution française 1818. 1 citation > Citation de Madame de Staël n° 92901 - Ajouter à mon carnet de citations Notez cette citation - Note moyenne sur 468 votes< Page 1/1Votre commentaire sur cette citation Contribuer Citation Age Citation Animal Citation Amitié Citation Amour Citation Art Citation Avenir Citation Beauté Citation Avoir Citation Bonheur Citation Conscience Citation Couple Citation Confiance Citation Courage Citation Culture Citation Désir Citation Dieu Citation Education Citation Enfant Citation Espoir Citation Etre Citation Faire Citation Famille Citation Femme Citation Guerre Citation Homme Citation Humour Citation Jeunesse Citation Joie Citation Justice Citation Liberté Citation Mariage Citation Mére Citation Monde Citation Morale Citation Naissance Citation Nature Citation Paix Citation Passion Citation Père Citation Peur Citation Plaisir Citation Politique Citation Raison Citation Religion Citation Rêve Citation Richesse Citation Sagesse Citation Savoir Citation Science Citation Séduction Citation Société Citation Souffrance Citation Sport Citation Temps Citation Tolérance Citation Travail Citation Vérité Citation Vie Citation Vieillesse Citation Voyage Thèmes populaires +

Considérationssur les principaux événements de la Révolution française Germaine de Staël-Holstein (1766-1817) Éditions de Considérations sur les principaux événements de la Révolution française (1 ressources dans data.bnf.fr) Livres (1) Oeuvres complètes de Mme la baronne de Staël (1820) , Germaine de Staël-Holstein (1766-1817), Paris: Treuttel et Wurtz ,

Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLa période appelée Révolution française, qui se situe entre 1789 et 1799, constitue une rupture considérable, abolissant la monarchie, inventant de nouveaux rapports sociaux et créant une langue politique inédite. Ce bouleversement ne représente pas seulement la pointe des mouvements révolutionnaires qui se produisent en Europe et en Amérique du Nord à la même époque, attirant à lui des réformateurs de ces contrées ; il en radicalise aussi les termes et jette les bases d'une nouvelle culture politique. La violence dont il est porteur et qui s'exprime de façon particulièrement forte accentue la novation. La Révolution française incarne ainsi à elle seule une époque de l'histoire de l'Europe et du monde, rompant la chaîne des temps, comme les contemporains n'ont pas manqué de l'observer, qu'ils s'appellent Saint-Just, Goethe ou Joseph de ses causes, ses modalités et ses conséquences ont été régulièrement l'objet d'analyses passionnées. La brutalité des affrontements et l'ampleur des guerres civiles et extérieures, les retournements de situations accompagnés souvent de l'élimination des acteurs politiques déchus, les remaniements institutionnels et linguistiques ont tellement marqué les consciences et les mémoires qu'il est aisé de comprendre l'âpreté des débats que suscite l'évocation de ces événements. Leurs échos et leurs résonances ont en outre été à la base d'engagements collectifs ou individuels, aussi bien dans la France agitée par la série des révolutions du xixe siècle jusqu'à l'établissement définitif de la République qu'en Europe puisque les révolutionnaires français servent de modèles aux révolutionnaires italiens, allemands, russes ou en Amérique latine, marquée par plus d'un siècle de de la Révolution française peut d'autant moins se faire seulement pour elle-même que, par un revirement de l'histoire mondiale, la lutte contre les États totalitaires et l'effondrement des systèmes politiques se réclamant du communisme ont entraîné une relecture déchirante de celle-ci ; elle a même été accusée d'avoir contenu les germes de la culture totalitaire qui a ravagé le xxe siècle. La Révolution française possède ainsi une densité de significations et d'implications dont tout récit doit tenir du cadre chronologique précis de la Révolution française illustre les difficultés propres à la compréhension de la période, aussi bien pour en marquer le début que la fin. La Révolution, en effet, n'a pas commencé à la suite d'actions violentes délibérées, comme la révolution bolchevique d'octobre 1917. Le règne de Louis XVI ne prend fin officiellement que le 10 août 1792, lorsque le roi, qui avait accepté la Constitution établissant une monarchie constitutionnelle le 13 septembre 1791 et prêté serment le 14, est déposé par l'Assemblée législative. Reste que les contemporains ont eu conscience d'entrer en révolution dès 1789 peut-être lorsque les États généraux, réunis à la demande du roi en mai, se sont constitués en organe autonome sous le nom d'Assemblée nationale le 17 juin 1789, davantage lorsque la violence de la prise de la Bastille du 14 juillet est acceptée par le roi, assurément lorsqu'en octobre 1789, sous la pression de manifestants, lui-même, sa famille et l'Assemblée s'installent à Paris, reconnaissant de fait que le peuple parisien représente une force politique. À cette date, les Français et les observateurs étrangers, qu'ils y soient favorables ou opposés, savent qu'ils vivent en révolution. Les changements institutionnels ont suivi les mutations de la vie politique et des quel moment peut-on situer la fin de la Révolution ? La question a été politique avant d'être historiographique. Dès 1791, certains assurent que la révolution est terminée », estimant – et espérant – qu'il n'y a plus de réformes à réclamer et que, les principaux opposants étant exclus de la nation, la communauté française peut être soudée autour des nouveaux principes. Cependant les radicaux, promoteurs d'une révolution sociale et d'un autre contrat social, repoussent l'arrêt du proces [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 44 pagesAfficher les 3 médias de l'articleÉcrit par professeur à l'université de Paris-I-Panthéon-SorbonneMarc THIVOLET écrivainClassificationArtsArts graphiquesCaricatureHistoireScience historiqueHistoriographieHistoireHistoire chronologieHistoire, de 1789 à la fin du xixe française 1789-1799HistoireHistoire par régions et paysHistoire de l'Europe occidentaleFrance, histoireAutres références RÉVOLUTION FRANÇAISE » est également traité dans RÉVOLUTION FRANÇAISE, en brefÉcrit par Sylvain VENAYRE • 221 mots • 1 médiaLa décision des États généraux, convoqués par Louis XVI pour résoudre la crise financière du royaume, de se constituer en Assemblée nationale est une révolution politique. Désormais, la souveraineté n'appartient plus au roi mais au peuple, qui devient le fondement du pouvoir politique, alors même que l'individu, en faveur de qui est promulguée la Décl […] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISE - repères chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE • 171 mots17 juin 1789 Les États généraux, ouverts depuis le 5 mai, se constituent en Assemblée juillet 1789 Prise de la août 1789 Abolition des août 1789 Déclaration des droits de […] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISE GUERRES DE LAÉcrit par Jean DÉRENS • 1 446 mots • 1 médiaÀ la fin de 1791, la France marche à la guerre, chaque parti croyant y trouver son intérêt. La Cour espère que la guerre ruinera la Révolution et rétablira le pouvoir monarchique la guerre est le seul moyen de provoquer l'intervention des princes étrangers, et la France en pleine convulsion ne paraît pas capable de soutenir une demi-campagne ».Le ministèr […] Lire la suiteABENSOUR MIGUEL 1939-2017Écrit par Anne KUPIEC • 908 mots • 1 média Utopie, émancipation, critique, politique – tels sont les termes qui peuvent qualifier le travail conduit par Miguel Abensour, professeur de philosophie politique, éditeur et penseur . Miguel Abensour est né à Paris le 13 février 1939. Agrégé de sciences politiques, auteur d’une thèse d’État Les Formes de l'utopie socialiste-communiste essai sur le communisme critique et l ' utopie, il ensei […] Lire la suiteACCAPAREURSÉcrit par Jean DÉRENS • 627 mots La question des subsistances a joué un rôle essentiel dans la mobilisation des masses populaires qui, par l'insurrection, ont donné à la Révolution un nouvel élan à chaque fois qu'elle semblait dans l'impasse, le 14 juillet et le 5 octobre 1789, le 20 juin et le 10 août 1792. À chaque fois, le peuple des faubourgs s'est soulevé pour briser les tentatives des contre-révolutionnaires qui voulaient […] Lire la suiteADOPTIONÉcrit par Pierre MURAT • 8 874 mots Dans le chapitre Historique » […] L'institution est connue et pratiquée depuis la plus haute antiquité les droits mésopotamien, égyptien, hébraïque ou grec la connaissent. Surtout elle a été très pratiquée par les romains, selon des formes et pour des raisons qui ont varié selon les époques. Mais à Rome, la notion de famille ne repose pas sur l'engendrement et l'affection, mais sur la soumission à la puissance d'un chef de fa […] Lire la suiteALLEMAGNE Histoire - Allemagne moderne et contemporaineÉcrit par Michel EUDE, Alfred GROSSER • 26 856 mots • 39 médias Dans le chapitre L'Allemagne et la Révolution française » […] Les événements qui bouleversent la France à partir de 1789 rencontrent cependant en Allemagne un accueil très divers. À la sympathie initiale qu'ils suscitent dans les milieux éclairés, succède bientôt une inquiétude qui se change, après 1792, en réserve ou en hostilité déclarée. Comme en Angleterre, les esprits les plus hardis ne s'avancent pas, sauf de très rares exceptions, au-delà de ce que re […] Lire la suiteALSACEÉcrit par Françoise LÉVY-COBLENTZ, Raymond WOESSNER, Universalis • 6 606 mots • 2 médias Dans le chapitre La Révolution et ses répercussions en Alsace » […] Le 21 juillet 1789, à la nouvelle de la prise de la Bastille, le peuple strasbourgeois se précipite à l'hôtel de ville qu'il saccage entièrement. Châteaux et abbayes sont pris d'assaut par les paysans, notamment dans le Sundgau. La première grande manifestation populaire se déroule à l'occasion de la fête de la Fédération du Rhin qui rassemble à Strasbourg, le 13 juin 1790, cinquante mille citoye […] Lire la suiteALSACE PRINCES POSSESSIONNÉS D'Écrit par Ghislain de DIESBACH • 659 mots Lors de la réunion de l'Alsace à la France, sous Louis XIV, il avait été précisé que les fiefs appartenant à des souverains étrangers ne relèveraient pas du droit français, notamment en matière d'impôts et de douanes. En voulant appliquer les décrets du 4 août 1789 sur l'abolition des droits féodaux, puis celui du 2 novembre de la même année sur la sécularisation des biens du clergé, l'Assemblée c […] Lire la suiteAMI DU PEUPLE L'Écrit par Pierre ALBERT • 381 mots Marat fonde, le 12 septembre 1789, Le Publiciste parisien qui prend très vite le titre plus significatif de L'Ami du peuple et la devise Vitam impendere vero Consacrer sa vie à la vérité ». C'est une publication de huit à seize pages de petit format, rédigée tout entière par le seul Marat, et qui a plus la forme d'un pamphlet périodique que d'un quotidien d'information. Aussi bien, du fait […] Lire la suiteVoir aussiALLÉGORIE histoire de l'artCONSEIL DES ANCIENSASSEMBLÉE NATIONALEASSEMBLÉES DANS L'ANCIEN RÉGIMEBABEUF FRANÇOIS-NOËL dit GRACCHUSPRISE DE LA BASTILLECAHIERS DE DOLÉANCESCONSEIL DES CINQ-CENTSRÉPUBLIQUE CISALPINECONSPIRATIONNISME ou COMPLOTISME ou COMPLOTPENSÉE CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRECONVENTION NATIONALE Révolution françaiseCULTURE POLITIQUEANTOINE BALTHAZAR JOSEPH DANDRÉDÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME DE 1793DÉPARTEMENTSJOURNÉE DU DIX AOÛT 1792ÉCOLE PRIMAIRE ou ENSEIGNEMENT PRIMAIRECONJURATION DES ÉGAUXHISTOIRE DE L' ÉGLISE du concile de Trente à nos joursLes derniers événements1er-30 juillet 2009 Iran. Poursuite de la contestation contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad Ils reçoivent l'appui de nombreux ayatollahs et de pères » de la révolution islamique de 1979. Le 6, le Quai d'Orsay annonce qu'une jeune Française, Clotilde Reiss, lectrice de français depuis cinq mois à l'université d'Ispahan, est détenue par les autorités iraniennes depuis le 1er juillet, accusée d'espionnage. Le 9, plusieurs centaines de personnes, bravant l'interdiction gouvernementale de manifester, se rassemblent près de la place de la Révolution à Téhéran, ainsi que dans plusieurs grandes villes, pour commémorer le soulèvement étudiant durement réprimé de juillet 1999. […] Lire la suite13-18 juillet 1989 France. Grandioses cérémonies pour le bicentenaire de la Révolution française Le 13, c'est par une célébration des Droits de l'homme, qui a lieu à midi sur le parvis du Trocadéro à Paris, que commencent les festivités destinées à marquer le bicentenaire de la Révolution française. Le fait qu'elles coïncident avec le sommet des sept pays industrialisés et qu'elles rassemblent dans la capitale une trentaine de chefs d'État ou de gouvernement, nécessitant une logistique et des mesures de sécurité exceptionnelles, a provoqué un début de polémique. […] Lire la suite11-20 juillet 1988 Grèce. Attaque terroriste contre les passagers du City-of-Poros » Le 13, à Beyrouth, une mystérieuse Organisation des martyrs de la révolution populaire en Palestine, unité Abou Jihad, revendique l'attentat. En fait, l'enquête piétine et la guerre des polices » grecques ne fait qu'accroître la confusion. Ainsi, la photo d'une jeune touriste française, Élisabeth Bismuth, qui se révélera être une des victimes de l'attaque, est diffusée aux postes frontières comme étant celle d'une des terroristes. […] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis

CWMoDA.
  • vlgrwd3z6p.pages.dev/27
  • vlgrwd3z6p.pages.dev/281
  • vlgrwd3z6p.pages.dev/17
  • vlgrwd3z6p.pages.dev/398
  • vlgrwd3z6p.pages.dev/243
  • vlgrwd3z6p.pages.dev/175
  • vlgrwd3z6p.pages.dev/194
  • vlgrwd3z6p.pages.dev/276
  • vlgrwd3z6p.pages.dev/197
  • considérations sur les principaux événements de la révolution française