Lesparents de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux vont Ă leur tour devenir des Saints. La cĂ©rĂ©monie de canonisation aura lieu le 18 octobre prochain Ă
Bien que soumise aux rigoureuses rĂšgles du Carmel qui limitaient fortement la correspondance des religieuses, sainte ThĂ©rĂšse de l'Enfant-JĂ©sus a correspondu avec quelques interlocuteurs, dont sa famille et ses deux frĂšres spirituels. L'abbĂ© Maurice BelliĂšre 1874-1907 est l'un d'eux. EntrĂ© en 1894 au sĂ©minaire de Sommervieu Calvados, le jeune homme s'inquiĂšte de ses fautes passĂ©es. En 1896, il demande une sĆur spirituelle au carmel de Lisieux. La supĂ©rieure du couvent, MĂšre AgnĂšs, dĂ©signe la petite ThĂ©rĂšse, avec qui la correspondance dĂ©bute dĂšs le mois d'octobre 1896, et se poursuivra jusqu'Ă la mort de la religieuse. Rapidement, le sĂ©minariste place une immense confiance en ThĂ©rĂšse. Sans doute JĂ©sus est le TrĂ©sor, mais je le trouvais en vous, et Il devenait plus abordable â c'est encore par vous que dĂ©sormais il viendra jusqu'Ă moi, n'est-ce pas ? C'est vous dire que du Ciel comme d'ici, j'attends tout de vous â et ma confiance sera assez puissante pour attendre au besoin une action directe et manifeste de cette Ăąme amie que JĂ©sus fit sĆur de la mienne, dans une union la plus Ă©troite », lui Ă©crit-il le 5 aoĂ»t 1897. Sainte ThĂ©rĂšse Ă©crira Ă ses deux petits frĂšres » spirituels, Maurice BelliĂšre et Adolphe Roullaud, de la sociĂ©tĂ© des missions Ă©trangĂšres de Paris, jusqu'au jour de sa mort. Jusqu'au bout, elle les assure de l'une de ses convictions profondes il faut prier pour les prĂȘtres. Sur la terre comme au Ciel.
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SĆur ThĂ©rĂšse de l'Enfant JĂ©sus et de la Sainte Face 1873-1897 a Ă©tĂ© inhumĂ©e au cimetiĂšre de Lisieux le 4 octobre partir de 1910, on a instruit son ProcĂšs diocĂ©sain* PO en vue de la BĂ©atification, et selon le cours normal du procĂšs, il a Ă©tĂ© terminĂ© le 6 Septembre 1910 par l'exhumation des restes dĂ©posĂ©s au cimetiĂšÂre ACLRĂ©cit des exhumations de ThĂ©rĂšse PremiĂšre exhumation le 6 septembre 1910. DeuxiĂšme exhumation les 9 et 10 aoĂ»t 19173Ăšme exhumation de ThĂ©rĂšse translation du corps du cimetiĂšre Ă la chapelle du Carmel et reconnaissance des reliques les 26 et 27 mars 1923 / ACL - Un petit souvenir aux enchĂąssements des Reliques, depuis la plus modeste vitrine des dĂ©buts jusquâĂ lâapothĂ©ose finale placer ma chĂšre petite ThĂ©rĂšse dans sa ChĂąsse !... CĂ©line in Ibid. > Connaissez-vous l'histoire du reliquaire ? / La ChĂąsse du BrĂ©sil par le P. Fernando JosĂ© GuimarĂŁes ». Ăcoute en synthĂšse vocale. TĂ©lĂ©chargement, gratuit, des mp3 > ci-contre download options > VBR MP3. Texte > ePUB/iBook, Mobi/kindle. PDF/Single Page ZippedLe rĂ©cit de la journĂ©e du 6 septembre 1910 fut envoyĂ© Ă un professeur d'UniversitĂ©, l'un des premiers et des plus dĂ©vots admirateurs de la Servante de Dieu. Il s'attrista d'abord de ce que l'angĂ©lique vierge avait Ă©tĂ© soumise Ă la loi commune, et comme il se laissait aller Ă ces peines mĂ©lancoliques il entendit une voix intĂ©rieure lui rĂ©pondre c'Ă©tait la robe de mes jours de travail que j'ai dĂ©posĂ©e ; j'attends la robe du dimanche Ă©ternel peu importe ce qui arrivera Ă l'autre !» Et alors, dit-il, j'eus une lumiĂšre qui me consola, je compris que cette dissolution rĂ©pandra des atomes de son corps en tous lieux, de façon que non seulement son Ăąme, mais encore quelque chose de son corps pourra ĂȘtre prĂ©sent et faire du bien sur la terre». ./⊠in ThĂ©rĂšse de Lisieux Sa Vie et Depuis Sa Mort 2 PLUS AIMABLE QUE VĂNĂRABLE» Dialogue entre La Patrie et lâexil ThĂ©rĂšse O mes Soeurs, je vous remercie, Car vĂŽtre est mon cĂ©leste emploi, Dieu lui-mĂȘme vous associe Au bien quâil accomplit par moi. RĂ©ponse Humble et si douce VĂ©nĂ©rable Nous travaillerons encore plus, A vous montrer sainte imitable, Pour faire aimer et connaĂźtre JĂ©sus. Th. Jâai bien peu vĂ©cu sur la terre, Mais estimĂ© le prix du temps; Et Dieu comptait, dans sa lumiĂšre, Un seul de mes jours pour mille ans. R. â O gĂ©nĂ©reuse VĂ©nĂ©rable, Si jeune et si riche en butin! Par votre secours ineffable, Nous coulerons, nous aussi, des jours pleins. Th. Jâai connu plus dâune souffrance, Et plus dâun orage Ă mon ciel, Sans voir pĂąlir ma confiance, Fixant, toujours lâAstre Ă©ternel. R. â O gĂ©nĂ©reuse VĂ©nĂ©rable, Quâelle est belle votre leçon! Rendez-la pour nous profitable, Et remplissez nos Ăąmes dâabandon. Th. Je voilais avec un sourire Toute blessure de mon coeur, Car je rĂȘvais dâĂȘtre martyre Seulement aux yeux du Seigneur! R. â O vous, si grande et si petite, Dont lâhĂ©roĂŻsme fut cachĂ©, Attirez-nous Ă votre suite Au Dieu si bon que vous avez touchĂ©! Th. Voulez-vous partager ma gloire, Voulez-vous rĂ©gner au Saint Lieu? Bien des pages de votre histoire, Ne les Ă©crivez quâau bon Dieu. R. â Ainsi toujours nous voulons faire, VĂ©nĂ©rable petite Soeur, Votre exemple et votre priĂšre DĂšs ici bas mĂšnent au vrai bonheur. Th. Par mon triomphe et mes dĂ©lices, Voyez le fruit de lâamour pur, Celui des moindres sacrifices, Et du renoncement obscur. R. â Plus aimable que VĂ©nĂ©rable», Vous appellent tous les Ă©lus, Perle des cieux! rose admirable! Beau firmament constellĂ© de vertus! Th. Jâaugmenterai votre courage, Et lâexil passant comme un jour, BientĂŽt, sans ombre, sans nuage», Ensemble nous vivrons dâamour. R. â O ThĂ©rĂšse, honneur dĂ©lectable, Et de lâEglise et du Carmel! Petite Soeur incomparable, Quâil fera bon prĂšs de vous dans le Ciel! Archives du Carmel de Lisieux Ibid. Travaux de Soeur GeneviĂšve CĂ©line pour la chĂąsse du BrĂ©sil Extraits de son Recueil demandĂ© par Notre MĂšre AgnĂšs de JĂ©sus â ./⊠Nous nous occupions aussi de faire travailler les sculpteurs en vue de la BĂ©atification. [...] Notre part Ă©tait de conduire tous ces travaux et de fournir modĂšles et instructions. [...] je tiens Ă dire combien de fois dans ce labeur incessant, [de constructions et amĂ©nagements] difficile et particuliĂšrement fatigant, ma chĂšre Sr. Marie-Emmanuel de St. Joseph mâa Ă©tĂ© bonne et prĂ©cieuse par ses conseils, par son heureux caractĂšre. Combien de fois ai-je admirĂ© quâĂ©tant DĂ©positaire et moi sans autre mandat que lâintention de ma MĂšre Prieure, elle mâai laissĂ© dĂ©cider, commander et avec cela sâest prodiguĂ©e lĂ oĂč il y avait Ă se dĂ©penser, Ă payer de sa propre personne. Quâelle en soit Ă jamais remerciĂ©e! [sur les sculptures en bronze] Je me suis occupĂ©e aussi [...] et des chĂąsses de notre Sainte. ChĂąsse du BrĂ©sil, en argent dorĂ© et sa RĂ©plique» ChĂąsse du Centenaire en ChĂȘne sculptĂ© [Acajou] ./⊠* LE LONG PROCESSUS QUI CONDUIT Ă LA CANONISATION le public retient le point de dĂ©part, lâouverture du ProcĂšs Ordinaire, PO ProcĂšs de lâOrdinaire, informatif [diocĂ©sain], 1910 et le premier aboutissement visible, la bĂ©atification 1923 ; mais il identifie plus difficilement les Ă©tapes intermĂ©diaires. A commencer par celle de 1914 - Pie X signait, le 10 juin 1914, la Commission dâintroduction de la cause de ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus, ProcĂšs Apostolique, PA ProcĂšs Apostolique, continuatif. Il suffit de lire la correspondance des sĆurs PDF > ZIP de la jeune carmĂ©lite pour comprendre la joie qui Ă©clate, Ă cette nouvelle, Ă lâintĂ©rieur du couvent et dans les autres carmels [lettre de CĂ©line Ă LĂ©onie le 28-29 juin 1914 & Sr Françoise ThĂ©rĂšse LĂ©onie Martin Ă sa sĆur Marie, soeur Marie du SacrĂ© Coeur FĂȘte du SacrĂ© Coeur juin 1914] [Trois panĂ©gyriques de la Bienheureuse Therese de l'Enfant-Jesus prononcĂ©s dans la chapelle du Carmel de Lisieux au premier triduum solennel de la Bienheureuse les 28 29 et 30 mai 1923 suivis d'un sermon pour le jour de sa fĂȘte prĂȘchĂ© au mĂȘme lieu le 30 septembre 1923. University of Ottawa - Photos Chronologie des Ă©vĂšnements 1910-1911 Un procĂšs de canonisation commence par le rassemblement des Ă©crits du serviteur ou de la servante de Dieu â nom qui est donnĂ© Ă celui dont on instruit le procĂšs - et par lâaudition des tĂ©moignages sur sa saintetĂ©. La procĂ©dure juridique est Ă la charge de lâĂ©vĂȘque du lieu oĂč le serviteur de Dieu a vĂ©cu et est mort. LâĂ©vĂȘque de Bayeux pour ThĂ©rĂšse. Successivement ont lieu en 1910 et 1911 1 le procĂšs des Ă©crits une fois ceux-ci rassemblĂ©s, la copie des Ă©crits est transmise immĂ©diatement Ă Rome. 2 le procĂšs principal sur les vertus, la rĂ©putation de saintetĂ© et les miracles. 3 le procĂšs de non-culte ou si lâon prĂ©fĂšre dâabsence de culte public. 1912 - 6 fĂ©vrier ces deux derniers procĂšs terminĂ©s, les copies de leurs procĂšs-verbaux sont dĂ©posĂ©s Ă la congrĂ©gation des Rites en personne par Mgr de Teil, le vice-postulateur qui jouĂ© un rĂŽle central dans lâaboutissement du procĂšs. - 6 mars un mois plus tard, le dossier de ThĂ©rĂšse est ouvert. La congrĂ©gation dĂ©cide dâexaminer dâabord les Ă©crits. - 10 dĂ©cembre les Ă©crits sont approuvĂ©s. Un premier obstacle est levĂ©. 1913 La machine romaine peut se mettre en marche. La cause de ThĂ©rĂšse est prise en charge par deux avocats qui travaillent pour la CongrĂ©gation des Rites, Luigi TĆschi et Adolfo Guidi ceux-ci se mettent rapidement au travail et remettent Ă la CongrĂ©gation - le 8 mars, leur plaidoirie pour lâintroduction du procĂšs Positio, 172 p.. - le 13 mars 1913, un copieux Summarium rĂ©sumĂ© de 632 p. qui regroupe de maniĂšre thĂ©matique lâessentiel des dĂ©positions des tĂ©moins du procĂšs ordinaire. En principe, il est urgent dâattendre â dix ans â avant de poursuivre. 1914 - 10 janvier dĂ©cret de la CongrĂ©gation autorisant lâouverture immĂ©diate du dĂ©bat sur les deux autres procĂšs, sans attendre le dĂ©lai de dix ans. ./⊠- 10 juin Pie X signe la Commission dâintroduction de la cause. Tout ce qui a Ă©tĂ© fait jusquâalors est considĂ©rĂ© comme un prĂ©alable. Le dossier est jugĂ© suffisamment solide pour que la CongrĂ©gation des rites prenne en main directement la cause. - 19 aoĂ»t, la CongrĂ©gation dĂ©lĂšgue Ă lâĂ©vĂȘque de Bayeux la tenue dâun nouveau procĂšs, fait cette fois-ci au nom de la papautĂ©, dâoĂč son nom dâapostolique. Mais la guerre aoĂ»t et le changement de pape BenoĂźt XV, Ă©lu le 3 septembre font que le dit courrier nâarrive Ă Bayeux que le 26 dĂ©cembre 1914. /⊠ACLHISTOIRE D'UNE ĂMEAbrĂ©gĂ©SOUVENIRS de Marie, Pauline, CĂ©line et de LĂ©onieSollenitĂ© de la FĂȘte de Ste ThĂ©rĂšse le 1er octobre textes de la Messe - Office Romain - Office propre Ă la France La Messe Veni de Libano/Viens du Liban [Cantique des Cantiques 4,8]. â La messe est composĂ©e entiĂšrement dâun texte propre qui exprime fort bien les aspects caractĂ©ristiques de la vie de notre petite sainte. A lâIntroĂŻt, nous entendons lâinvitation du Seigneur Ă son Ă©pouse O, viens du Liban, mon Ă©pouse. Tu as blessĂ© mon cĆur. » Le verset invite les enfants Ă louer Dieu Enfants de Dieu, louez le Seigneur. » LâOraison demande lâesprit dâenfance de la petite ThĂ©rĂšse en union dâhumilitĂ© et de simplicitĂ© de cĆur avec elle ». La lecture dâIsaĂŻe dĂ©borde dâenthousiasme Comme un torrent, je lui apporte la paix ; comme un fleuve gonflĂ© de hautes eaux, la gloire Ă©clatante des peuples. Oui, vous serez dĂ©saltĂ©rĂ©s ; je vous porterai dans mon cĆur et je vous caresserai sur mes genoux... » LâĂvangile montre de nouveau lâesprit dâenfance Alors JĂ©sus appela un enfant, le plaça il au milieu et dit Si vous ne devenez pas semblables Ă des enfants, vous ne pourrez entrer dans le royaume des cieux. » A lâOffertoire, nous entendons notre sainte chanter le Magnificat Car il a abaissĂ© les yeux sur son humble servante. » La Communion, elle aussi, est trĂšs joyeuse Il lâa dirigĂ©e, il lâa instruite et il lâa protĂ©gĂ©e comme la prunelle de son Ćil. Comme un aigle il Ă©tend ses ailes et il lâa portĂ©e sur ses ailes. » Il y a dans cette messe une chaleur et une solennitĂ© extraordinaires. /⊠Une mission d'Ă©vangĂ©lisation hors-norme les reliques de sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux parcourent le monde... », SĆur Monique-Marie - Histoire et missions chrĂ©tiennes -
Biographiede sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. Françoise Marie ThĂ©rĂšse Martin naĂźt le 2 janvier 1873 Ă Alençon. Elle est la derniĂšre des neuf enfants de Louis et ZĂ©lie Martin.Sa mĂšre meurt lorsquâelle a 4 ans et cela laisse une profonde blessure Ă la petite ThĂ©rĂšse.Elle qui Ă©tait une petite fille enjouĂ©e au caractĂšre impĂ©tueux devient aprĂšs la mort de sa mĂšre « timide et douce
SĂ©lection ThĂ©rĂšse de Lisieux » Voici une sĂ©lection dâouvrages et de CD en lien avec sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus et de la Sainte Face, La Petite ThĂ©rĂšse » et sa petite » voie de confiance et dâabandon en Dieu. Agenda Tout l'agenda 30 SEP CongrĂšs Mission 2022 Le CongrĂšs Mission permet Ă tous les chrĂ©tiens de commencer leur annĂ©e en choisissant de suivre le Christ et de Lâannoncer. Vitrine de la vitalitĂ© de la mission en France, capteur des attentes et des aspirations de nos concitoyens, Ie⊠Lire la suite 21 OCT 40 ans de lâassociation MĂšre de MisĂ©ricorde LâAssociation MĂšre de MisĂ©ricorde » fĂȘtera ses 40 ans au sanctuaire de Montligeon les 21, 22 et 23 octobre 2022 Ă cette occasion venez rencontrer Laetitia de Calbiac et GisĂšle Steffen qui prĂ©senteront le samedi 22 octobre leurs ouvrages respectifs ⊠Lire la suite 9 DĂC 7Ăšme salon du livre et des mĂ©dias chrĂ©tiens 2022 Pour cette nouvelle Ă©dition du Salon du livre et des mĂ©dias ChrĂ©tiens de Dijon retrouvez GisĂšle Steffen ; Hymne Ă la vie Dom Olivier Quenardel ; Rien que du bonheur. Plus dâinformations Ă venir.
ï»żAvecJeanne dâArc et la Vierge Marie, ThĂ©rĂšse, qui ne sera bĂ©atifiĂ©e quâen 1923, fut concrĂštement prĂ©sente dans les tranchĂ©es. Beaucoup de soldats avaient dans leurs bardas une image de la jeune femme ou mĂȘme un exemplaire de l' »Histoire dâune Ăąme », vĂ©ritable best-seller de lâĂ©poque. Et les innombrables ex-voto visibles
Accueil > Livres > SpiritualitĂ© > La confiance fait des miracles selon sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux Description Auteur Tanguy Marie POULIQUEN Ăditeur Ăditions des bĂ©atitudes EAN 9782840243502 Parution 01/08/2009 Nombre de pages 112 Largeur cm Hauteur cm ThĂ©rĂšse a vĂ©cu dans sa petite enfance de telles blessures d'abandon que l'on se demande comment elle a pu conserver son Ă©quilibre et devenir la carmĂ©lite dĂ©terminĂ©e et joyeuse que l'on connaĂźt. Ce livre redonne espoir en nous proposant de reconsidĂ©rer les Ă©vĂ©nements de notre vie passĂ©e comme des invitations Ă la confiance et Ă l'amour plutĂŽt que comme des fardeaux Ă traĂźner jusqu'Ă la fin de nos jours. Il fait grandir dans l'espĂ©rance car, en voyant l'enfant blessĂ©e de ThĂ©rĂšse, nous comprenons que Dieu se sert mĂȘme de nos Ă©preuves pour nous conduire Ă lui. Ce chemin qu'a suivi ThĂ©rĂšse nous est proposĂ© Ă nous aussi "C'est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire Ă l'Amour." Produits similaires
LĂ©onieMartinSi pauvre et si riche. Le procĂšs de bĂ©atification de LĂ©onie Martin sâest ouvert en 2015 : non parce quâelle Ă©tait la sĆur de ThĂ©rĂšse de Lisieux ou la fille des saints Louis et ZĂ©lie Martin, mais parce que malgrĂ© sa grande
Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux est une jeune femme morte Ă lâĂąge de 24 ans de tuberculose qui nous a laissĂ© de puissants tĂ©moignages de ses expĂ©riences mystiques. CanonisĂ©e en 1925, elle est proclamĂ©e sainte patronne secondaire de la France. Sa courte vie est marquĂ©e par son courage, sa persĂ©vĂ©rance et sa grande croyance en Dieu quâelle nous dĂ©livre Ă travers ses Ă©crits. Courte biographie de ThĂ©rĂšse de Lisieux Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux ou sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus est nĂ©e le 2 janvier 1873 Ă Alençon et morte le 30 septembre 1897 Ă Lisieux. CâĂ©tait lâenfant de Louis Martin 1823-1894, horloger et de ZĂ©lie-Marie GuĂ©rin 1831-1877, dentelliĂšre. Tous deux font partie de la bourgeoisie aisĂ©e dâAlençon et sont trĂšs croyants. Son pĂšre voulait devenir chanoine dans la congrĂ©gation des chanoines rĂ©guliers du Grand-Saint-Bernard, mais le fait quâil ne parlait pas latin lâen avait empĂȘchĂ©. Quant Ă sa mĂšre, elle rĂȘvait dâentrer au couvent, mais sa famille lâen avait dissuadĂ©e. Aussi, elle sâĂ©tait promis de donner tous ses enfants Ă lâĂglise. Câest ainsi quâelle poussa ThĂ©rĂšse Ă rejoindre lâordre des CarmĂ©lites. Louis et ZĂ©lie-Marie sâĂ©taient consacrĂ©s Ă Dieu durant toute leur vie. Ensemble, ils eurent neuf enfants, mais seulement cinq que des filles ! Ă©taient parvenues Ă lâĂąge adulte. ThĂ©rĂšse est la plus jeune de la fratrie. Ses quatre sĆurs deviennent toutes religieuses, comme elle. ThĂ©rĂšse nâa que quatre ans lorsquâelle perd sa mĂšre emportĂ©e par un cancer du sein. La famille sâinstalle alors Ă Lisieux pour se rapprocher dâIsidore GuĂ©rin, le frĂšre de ZĂ©lie, pharmacien Ă Lisieux. ThĂ©rĂšse fera son Ă©ducation chez les sĆurs bĂ©nĂ©dictines de Lisieux. Vers lâĂąge de 10 ans, elle tombe gravement malade et passe trĂšs prĂšs de la mort. Selon elle, câest lâapparition de la Vierge-Marie qui la sauva. Câest sa premiĂšre expĂ©rience mystique. DĂšs lâĂąge de 15 ans, elle devient carmĂ©lite. Six ans plus tard, elle est atteinte de tuberculose. Durant cette Ă©poque, elle souffre aussi de dĂ©rĂ©liction Ă©preuve de la vie mystique dans laquelle le fidĂšle a le sentiment dâavoir perdu la grĂące, dâĂȘtre dĂ©daignĂ© pour lâĂ©ternitĂ©. Elle se jette alors Ă corps perdu dans lâamour pour le Christ. Elle meurt de tuberculose Ă lâĂąge de 24 ans le 30 septembre 1897, laissant une autobiographie LâHistoire dâune Ăąme » dans laquelle elle explique ce quâest la petite voie », ce chemin pour aller vers Dieu, ce chemin fait dâhumilitĂ© et dâabsolue confiance dans Sa MisĂ©ricorde, ce chemin que tout monde peut parcourir. Il suffit dây croire. ThĂ©rĂšse Lisieux meurt en parfaite inconnue. Ses obsĂšques sont cĂ©lĂ©brĂ©es en prĂ©sence dâune petite trentaine de personnes. Et pourtant, trĂšs vite, sa tombe devient un lieu de pĂšlerinage. Pourquoi ? Les expĂ©riences mystiques de Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux Nous savons que ThĂ©rĂšse a perdu sa mĂšre Ă lâĂąge de 4 ans. Elle a Ă©tĂ© Ă©branlĂ©e par cette douloureuse perte et a choisi sa sĆur aĂźnĂ©e, Pauline, pour sa seconde maman ». Or, en 1882, Pauline lâabandonne pour entrer au Carmel de Lisieux. ThĂ©rĂšse est Ă©branlĂ©e psychologiquement et tombe gravement malade. Toute sa famille prie pour sa guĂ©rison. Le 13 mai 1883, la Vierge-Marie lui apparaĂźt et la guĂ©rit. Câest un miracle. DĂšs lors, ThĂ©rĂšse souhaite entrer, comme sa sĆur Pauline et sa sĆur Marie, au Carmel et son pĂšre accepte quâelle les rejoigne dĂšs lâĂąge de 15 ans. Avant cela, il faut obtenir la permission du Pape LĂ©on XIII. Câest ainsi quâen 1887, avec son pĂšre, elle part en pĂšlerinage en Italie afin de voir le pape. Câest durant ce pĂšlerinage que ThĂ©rĂšse approfondit sa foi. Elle rĂ©alise quâelle a Ă©tĂ© mise sur terre pour rĂ©aliser la volontĂ© de Dieu. Sa vocation se fortifie et elle voit le mal autour dâelle et la vanitĂ© du monde. LĂ©on XIII accĂšde Ă sa demande et le 9 avril 1888, ThĂ©rĂšse entre au Carmel. LâannĂ©e suivante, elle porte lâhabit de carmĂ©lite et prend le nom de sĆur ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus et de la Sainte Face. En 1894, Ă la demande de MĂšre AgnĂšs, qui nâest autre que sa sĆur Pauline, sa deuxiĂšme maman, elle commence la rĂ©daction de ses souvenirs dâenfance. Cet ouvrage, Histoire dâune Ăąme » sâachĂšvera en 1897 et sera publiĂ© en 1898. Câest dans cet ouvrage que lâon dĂ©couvre la foi profonde qui anime la jeune femme, sa confiance totale en Dieu et son message quâelle dĂ©sire transmettre, celui de la voie dâenfance spirituelle », cette voie qui reprĂ©sente le chemin spirituel Ă adopter afin dâaccepter sa condition dâhumain et de sâoffrir Ă Dieu malgrĂ© les Ă©preuves. Tout au long de sa vie, ThĂ©rĂšse vit une relation de plus en plus intime avec Dieu. Câest dâailleurs cet abandon, cette foi, ce dĂ©sir de transmettre sa foi qui lui vaudront dâĂȘtre bĂ©atifiĂ©e puis canonisĂ©e. En avril 1896, ThĂ©rĂšse a une crise dâhĂ©moptysie et elle meurt de la tuberculose le 30 septembre 1897 en nous laissant son tĂ©moignage dans son manuscrit dans lequel elle exprime la façon dont elle comprend la vie chrĂ©tienne et la relation de Dieu. Ce livre rencontrera un important succĂšs en France et dans le monde entier. Dans Histoire dâune Ăąme », ThĂ©rĂšse a laissĂ© parler son cĆur et nous raconte lâardeur de sa foi. On est surpris de constater que, malgrĂ© son jeune Ăąge, elle avait une Ă©tonnante connaissance des Ăcritures et de la thĂ©ologie. Ce livre, paru un an aprĂšs sa mort, a Ă©tĂ© traduit en plus de 60 langues. Et câest grĂące Ă lui que le monde entier a pu dĂ©couvrir le mystĂšre de la vie intĂ©rieure de ThĂ©rĂšse avec Dieu. La jeune fille nous dit comment rĂ©aliser et atteindre la saintetĂ© dans la vie quotidienne, non pas par des actes extraordinaires, mais par la monotonie des petits sacrifices offerts Ă Dieu par amour. DĂšs la parution du manuscrit, son tombeau attira les fidĂšles et trĂšs vite des Ă©vĂšnements miraculeux ne tardĂšrent pas Ă ĂȘtre attribuĂ©s Ă son intercession. Câest ainsi quâil fut ouvert une enquĂȘte en vue de sa bĂ©atification et de sa canonisation. Toutefois, ces histoires ont tendance Ă attirer les fidĂšles dans la supersition et Ă croire naĂŻvement quâil faut toucher le tombeau, par exemple, pour ĂȘtre guĂ©ri, ou allumer une bougie en lâhonneur de la sainte. Il faut arrĂȘter avec toutes ces supersitions. Certes la priĂšre aux intercesseurs est une aide prĂ©cieuse, un soutien prĂ©cieux, mais elle il ne faut pas tomber dans lâidolĂątrie, et il ne faut surtout pas croire que le saint ou la sainte guĂ©rit. Tout ce fait par lâintermĂ©diaire de Dieu, et seule la foi guĂ©rit, seule la foi sauve. Padre Pio avait un pouvoir de guĂ©rison, justement parce quâil opĂ©rait avec foi. Il nous a montrĂ© lâexemple, et nous, nous lâavons idolĂątrer⊠Comprenne qui pourra, comprenne qui voudra. BĂ©atification et canonisation Lâintroduction de la cause de bĂ©atification de ThĂ©rĂšse de Lisieux surprend tout le monde. Pourtant, elle sera bĂ©atifiĂ©e le 10 juin 1914 et canonisĂ©e le 17 mai 1925 par Pie XI qui lâappelait dâailleurs lâĂ©toile de son pontificat. DĂšs lors, sa tombe accueille tellement de pĂšlerins, que lâon Ă©difia lâimmense basilique Sainte-ThĂ©rĂšse de Lisieux en 1929. Puis, ThĂ©rĂšse est proclamĂ©e sainte patronne secondaire de la France en 1944 par Pie XII et, le 19 octobre 1997, docteur de lâĂglise par Jean-Paul II. Le pape explique ce choix dans un discours que je vous livre Dans les Ă©crits de ThĂ©rĂšse de Lisieux, sans doute ne trouvons-nous pas, comme chez dâautres docteurs, une prĂ©sentation scientifiquement organisĂ©e des choses de Dieu, mais nous pouvons y dĂ©couvrir un tĂ©moignage Ă©clairĂ© de la foi qui, en accueillant dâun amour confiant la condescendance misĂ©ricordieuse de Dieu et le salut dans le Christ, rĂ©vĂšle le mystĂšre et la saintetĂ© de lâĂglise. » Par lĂ , on sait que ThĂ©rĂšse de Lisieux avait une foi inĂ©branlable en Dieu et que mĂȘme dans la maladie, elle a continuĂ© Ă le prier et Ă lui vouer un amour sans concessions. En 1923, Daniel Brottier, qui vient dâĂȘtre nommĂ© Directeur de lâĆuvre des Orphelins Apprentis dâAuteuil, dĂ©cide la construction dâune chapelle dĂ©diĂ©e Ă la Bienheureuse ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus », car il est convaincu que cette derniĂšre lâa protĂ©gĂ© pendant la Grande Guerre et quâelle a gardĂ© les enfants dâAuteuil. Cette conviction sera renforcĂ©e lorsque Daniel Brottier apprendra que ThĂ©rĂšse priait pour les enfants dâAuteuil avant sa mort. Elle deviendra donc la petite maman des enfants dâAuteuil ». La chapelle sera Ă©rigĂ©e en un temps record et la premiĂšre messe sera donnĂ©e dĂšs 1935. Cette chapelle est le premier sanctuaire en France dĂ©diĂ© Ă sainte ThĂ©rĂšse. Aujourdâhui, elle abrite des reliques de la religieuse et est ouverte au public toute lâannĂ©e. Dans le mĂȘme temps, le collĂšge Saint-François-de-Sales dâAlençon entreprend la construction dâune chapelle en lâhonneur de sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus. Aujourdâhui, cette chapelle se trouve toujours au sein de lâensemble scolaire Saint-François-de-Sales Ă Alençon. Antoine Herzog, fondateur des usines Herzog, entreprend la construction dâune chapelle privĂ©e qui fut dĂ©diĂ©e, en 1925, Ă sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. Cette chapelle, situĂ©e Ă Logelbach dans le Haut-Rhin, abrite une relique de la sainte et est une rĂ©plique de la Sainte-Chapelle de Paris. Aujourdâhui, la chapelle est ouverte au public. Dâautres chapelles et Ă©glises furent Ă©rigĂ©es partout en France, notamment Ă Toulon, Ă Metz. PriĂšre Ă sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus Cette priĂšre Ă sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus est trĂšs puissante pour les demandes temporelles et spirituelles. Ceux Ă qui nous lâavons recommandĂ©e ont Ă©galement Ă©tĂ© stupĂ©faits par son efficacitĂ©. Je vous encourage Ă la rĂ©citer tous les jours. Attention toutefois, ne tombez pas dans lâidolĂątrie. Sainte ThĂ©rĂšse doit ĂȘtre pour vous une aide, mais en aucun cas elle doit remplacer Dieu dans votre coeur. Et surtout, il ne faut pas croire superstitueusement quâelle pour vous guĂ©rir. Seule la foi guĂ©rit. Seule la foi sauve. Ă glorieuse Ste. ThĂ©rĂšse, Ă©levĂ©e par Dieu Tout-Puissant pour aider et conseiller lâhumanitĂ©, jâimplore votre miraculeuse intercession. Vous ĂȘtes Ă tel point si puissante pour obtenir auprĂšs de Dieu les faveurs et les grĂąces, que la sainte MĂšre lâĂglise vous a nommĂ© âla plus grande Sainte des temps modernes.â Avec ferveur, je vous supplie de rĂ©pondre Ă ma demande. ⊠spĂ©cifier votre demande⊠En plus de rĂ©aliser vos promesses de vous trouver en Paradis pour faire du bien sur terre, et de faire tomber depuis le Ciel une pluie de roses. DĂšs lors, chĂšre petite fleur, je ferai en sorte que votre appel soit partout connu, et je ne cesserai pas de conduire les gens vers JĂ©sus Ă travers vous. Ainsi soit-il. » Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux Ă©tait une jeune fille inconnue jusquâĂ la publication de son livre aprĂšs sa mort. DĂšs lors, on la reconnaĂźt comme sainte et on la prie pour nous protĂ©ger et pour des demandes diverses. NâhĂ©sitez pas Ă la prier, car sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux est trĂšs Ă lâĂ©coute et vous aidera certainement Ă trouver le chemin de la foi, de lâhumanitĂ©, de lâamour, de la bonté⊠Le combat est spirituel. Courage, bienveillance, persĂ©vĂ©rance. Marie dâAnge Pour aller plus loin
ThĂ©rĂšsede Lisieux nous intĂ©resse Ă plus dâun titre, en effet si elle a Ă©tĂ© canonisĂ©e, si elle est devenue patronne des missions, si elle a Ă©tĂ© proclamĂ©e docteur de lâĂglise Ă la suite du jubilĂ© de lâan 2000, si elle parcourt le monde en ses reliques, ThĂ©rĂšse a dâabord eu une vie ordinaire, une vie qui nous rejoint tous par bien des points. Avant dâĂȘtre ThĂ©rĂšse de l
ThĂ©rĂšse Martin est la cinquiĂšme et derniĂšre fille dâune famille chrĂ©tienne oĂč elle grandit entourĂ©e dâ a 4 ans quand la mort de sa mĂšre introduit une brisure dans sa vie. Le pĂšre et la quintette de ses filles sâinstallent alors Ă Lisieux pour se rapprocher dâune partie de sa drame qui Ă©branle ThĂ©rĂšse enfant sa sĆur Pauline puis sa sĆur Marie, quâelle avait choisies successivement comme petite mĂšreâ entrent au Carmel. La nuit de NoĂ«l, par une grĂące puissante, elle retrouve le joyeux Ă©quilibre de son enfance et sâĂ©lance, dans une course de gĂ©antâ, vers le Dieu-Amour qui lâa saisie. Non sans dĂ©marche, allant intrĂ©pidement jusquâĂ Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient dâentrer au Carmel Ă quinze ans, le 9 avril une fidĂ©litĂ© hĂ©roĂŻque, elle y poursuit sa route vers la saintetĂ©. Le Seigneur lui dĂ©couvre peu Ă peu sa petite voieâ dâabandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle sâoffre Ă lâamour misĂ©ricordieux de sa longue maladie, la tuberculose, elle sâest conformĂ©e au Christ, dans le mystĂšre de son agonie pour le salut des pĂ©cheurs qui nâont pas la foi. Elle meurt Ă 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre une pluie de rosesâ et de passer son ciel Ă faire du bien sur la annĂ©es plus tard, le rĂ©cit de sa vie, Ă©crit par obĂ©issance, connaĂźt un succĂšs populaire Ă©poustouflant et les tĂ©moignages de grĂąces obtenues par son intercession affluent au monastĂšre, si nombreux que le Pape parle dâun ouragan de gloireâ. Je n'ai rien qu'aujourd'hui - PoĂšme de sainte ThĂ©rĂšse chantĂ© par Elisabeth Charon Originaire de Toulouse, Elisabeth Charon a toujours aimĂ© fille, tous aiment lâĂ©couter et lui rĂ©clament des chansons, mĂȘme le curĂ© de sa paroisse⊠Sensible au mĂ©lodieux timbre de sa voix, il lâinvite rĂ©guliĂšrement Ă animer les fĂȘtes religieuses dans son installĂ©e en Charente-Maritime, Elisabeth est animatrice liturgique. Sainte ThĂ©rĂšse »Le 11 octobre 2013, alors quâelle anime Ă Cognac la journĂ©e de priĂšre autour des reliques de Sainte ThĂ©rĂšse , elle ressent le dĂ©sir trĂšs vif de mettre quelques poĂšmes de Sainte ThĂ©rĂšse en musique. EnthousiasmĂ©e et habitĂ©e par son projet, elle va Ă la rencontre de Jo Akepsimas le 15 mai 2014 et dĂ©cident ensemble de mettre en musique 12 poĂšmes de ThĂ©rĂšse .Au terme de 6 mois de travail lâenregistrement se fait Ă Nanterre et ADF BAYARD MUSIQUE se fait la joie de distriber ce merveilleux album » MA JOIE ».Elisabeth anime rĂ©guliĂšrement des soirĂ©es de priĂšres. Heureuse de pouvoir transmettre sa foi, elle continue Ă Ă©crire et mettre en musique ses textes et ceux des site dâElisabeth Charon Aux Archives du Carmel de Lisieux Le Carmel de Lisieux vient dâouvrir un site consacrĂ© aux archives qui est une vĂ©ritable mine et un bon instrument de travail. On y trouve tous les textes de ThĂ©rĂšse, les fac-similĂ©s, des notices sur les membres de sa famille, des photos, et plein dâautres choses intĂ©ressantes Câest Marie de la TrinitĂ©, la novice prĂ©fĂ©rĂ©e de ThĂ©rĂšse, qui fut la premiĂšre archiviste du Carmel de Lisieux. La premiĂšre Ă conserver les papiers de la sainte, ses objets, ses images, des tĂ©moignages. Un siĂšcle plus tard, comme elle doit ĂȘtre heureuse de voir que ses placards sâentrouvrent pour tous les amis de ThĂ©rĂšse ! En vous prĂ©sentant ces trĂ©sors, nous passons de la conservation Ă la site est le fruit de plusieurs annĂ©es de travail des carmĂ©lites, en coopĂ©ration avec des chercheurs de plusieurs pays. Nous prĂ©sentons ici tout ce quâils ont jugĂ© important pour Ă©tudier sainte ThĂ©rĂšse. GrĂące Ă leur collaboration, il vous est possible dâapprofondir lâĆuvre de ThĂ©rĂšse et la genĂšse de sa pensĂ©e. Comme vous allez le dĂ©couvrir, sainte ThĂ©rĂšse a eu le gĂ©nie dâutiliser les textes, images, statues et Ă©vĂ©nements de son Ă©poque, qui la les a transformĂ©s en vivant avec, jusquâĂ crĂ©er une oeuvre Ă©crite valable pour toutes les Ă©poques et tous les temps. Bienvenue dans ces archives du plus jeune Docteur de lâĂglise. Jeunes de 17 Ă 25 ans, Participez Ă la mission d'hiver de la troupe DUC IN ALTUM Brrrrrrrrr!âŠ.Il fait froid!âŠPourquoi ne pas donner du temps pour ĂȘtre le soleil de ceux qui en ont besoin?du 27 dĂ©cembre au 1er janvier⊠Gratuitement!!! âŠet en Bretagne!QUI SOMMES-NOUS?La troupe Duc in altum, composĂ©e de jeunes de 17-25 ans venus de toute la France, a Ă©tĂ© créée il y a 10 ans et elle sillonne la France pour donner des reprĂ©sentations dâune piĂšce de théùtre sur la vie et la mort de Sainte ThĂ©rĂšse de sa crĂ©ation, Duc in altum a donnĂ© environ 300 reprĂ©sentations de cette piĂšce, dans des paroisses, des sanctuaires, lors de grands rassemblements de jeunes et aussi pour un grand nombre de communautĂ©s religieuses contemplatives et in altum vit cette belle aventure humaine et spirituelle Ă travers la France comme une vĂ©ritable mission » au service de lâĂ©vangĂ©lisation des coeursâŠIci un reportage sur la troupe rĂ©alisĂ© par KTOLa piĂšce de théùtre briser la statueLa piĂšce de Gilbert Cesbron, Briser la Statue, trĂšs fidĂšle aux Ă©crits de Sainte ThĂ©rĂšse, dĂ©livre son message dans toute sa profondeur, brisant ainsi lâimage rose bonbon trop souvent vĂ©hiculĂ©e Ă son sujet. Nous constatons, au cours de nos missions, combien elle peut toucher les cĆursLa reprĂ©sentation, qui dure deux heures, nâest pas un simple spectacle, mais une invitation Ă la priĂšre, Ă lâaction de grĂące pour ce que Dieu fait dans les Ăąmes qui, comme sainte ThĂ©rĂšse, sâabandonnent Ă son Amour prĂ©sentation en image de la piĂšce de théùtreComment rejoindre la troupe?La troupe Duc in altum est une open troupe , ouverte Ă tous les jeunes qui ont entre 17 et 25 ans. Pour intĂ©grer la troupe, la condition essentielle nâest pas dâavoir des connaissance en art théùtral -tout sâapprend!!!âŠ- mais de dĂ©sirer progresser dans sa vie intĂ©rieure, et dâaccepter que le temps donnĂ© durant la mission soit un temps de vie chrĂ©tienne authentique. Et puis⊠apprĂ©cier le Nutella au petit dĂ©jâpeut ĂȘtre dâun grand secours au long de la mission!!!âŠLorsque vous vous inscrivez pour la mission, nous vous envoyons par email le script de la piĂšce avec un rĂŽle Ă apprendre; la mise en scĂšne sera ensuite effectuĂ©e sur place!âŠDepuis sa crĂ©ation, Duc in altum a reçu en son sein prĂšs de 200 jeunes de toute la France!Pourquoi pas vous?⊠40 12 26 71Merci de transmettre ce message Ă tous ceux qui peuvent ĂȘtre intĂ©ressĂ©s!⊠Plus on est de fousâŠplus on prie!!!⊠TĂ©moignage Rencontre avec Sainte-ThĂ©rĂšse de l'Enfant-JĂ©sus Il y a bien longtemps, ce devait ĂȘtre en 1980, mon Ă©pouse Christiane et moi avions pris quelques jours de vacances pour nous rendre Ă Alençon, ma ville natale que je ne connaissais pas, car je nây avais vĂ©cu quâun mois aprĂšs ma entendu vaguement parler dâune petite Sainte qui Ă©tait nĂ©e dans la mĂȘme ville, appelĂ©e Sainte-ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus de la Sainte-Face. Maman me disait que ma grand-mĂšre, qui durant la derniĂšre guerre vivait en Normandie, vĂ©nĂ©rait cette Sainte, en plus du GĂ©nĂ©ral de lâĂ©poque, nous nâĂ©tions pas encore allĂ©s visiter la maison natale de ThĂ©rĂšse, car Ă vrai dire, je ne me sentais pas spĂ©cialement attirĂ© par venais de vivre des moments difficiles, et ma tĂȘte Ă©tait ailleurs. Je ne pensais plus ou trĂšs peu Ă ce Dieu que pourtant jâavais servi durant ma jeunesse, en tant quâenfant de chĆur. Ce que jâavais appris sur le plan religieux me paraissait loin, trĂšs loin! JâĂ©tais devenu en quelque sorte, ce que lâon peut appeler un chrĂ©tien tiĂšde », un de ces chrĂ©tiens qui ma foi, se tournera vers lui le jour oĂč il aura besoin de ses annĂ©es plus tard, nous Ă©tions retournĂ©s Ă Alençon, bien dĂ©cidĂ©s cette fois Ă aller visiter la maison oĂč Ă©tait nĂ©e ThĂ©rĂšse. Jây avais achetĂ© une petite croix en bois que je porte encore autour du cou aujourdâhui. Jâen avais appris un peu plus sur sa vie, sur ses origines, et je me suis dit quâaprĂšs tout, cela valait peut-ĂȘtre la peine de sâintĂ©resser davantage Ă elle, mais une fois de plus, nous sommes rentrĂ©s de vacances et jâavais fini par lâoublier trĂšs quelques annĂ©es plus tard, nous Ă©tions retournĂ©s Ă Alençon pour quelques jours, nous y avions emmenĂ© ma mĂšre, originaire de la Mayenne. Cela devait faire une trentaine dâannĂ©es quâelle nâavait pas revu sa rĂ©gion. Nous nous sommes rendus Ă la maison natale de la petite Sainte ainsi quâĂ lâĂ©glise Notre-Dame, oĂč elle avait Ă©tĂ© baptisĂ©e. MĂȘme si je nâavais pas Ă©tĂ© marquĂ© outre mesure par mes vacances rĂ©pĂ©tĂ©es Ă Alençon, ni par mes brĂšves rencontres avec ThĂ©rĂšse, je sentais toutefois que quelque chose Ă©tait entrain de naĂźtre en moi. JâĂ©prouvais une drĂŽle de sensation. Quelque chose mâattirait lĂ -bas tel un aimant, je ne parvenais pas Ă exprimer ce que je 1987, nous Ă©tions repartis pour passer quelques jours en Normandie avec nos filles. Nous avions louĂ© une maison tout prĂšs de Saint-Denis sur Sarthon, Ă quelques kilomĂštres dâAlençon, plus prĂ©cisĂ©ment Ă Gandelain. Durant notre sĂ©jour, une nouvelle visite de la maison natale de ThĂ©rĂšse oĂč je mâĂ©tais montrĂ© plus attentif aux propos de la soeur qui nous servait de guide, me semblait incontournable, dâautant plus que je venais dâapprendre par Madame HuvĂ© je crois, que la maman de la petite Sainte, ZĂ©lie Martin nĂ©e GuĂ©ring, Ă©tait nĂ©e Ă ma vie, je nâavais jamais entendu parler de ce village et vue sa situation gĂ©ographique, il fallait vraiment le notre sĂ©jour, nous avions fait un crochet par Lisieux pour aller visiter les Buissonnets », la maison oĂč est partie vivre ThĂšrĂšse aprĂšs le dĂ©cĂšs de sa maman, alors quâelle Ă©tait ĂągĂ©e de quatre ans. Jâavais Ă©tĂ© impressionnĂ©, mais trop pressĂ©, je nâai pas pris le temps dâaller visiter ni la basilique, ni le carmel. Jâavais toutefois promis de revenir un jour, ce que jâai fait en aoĂ»t quelques jours, nous Ă©tions en vacances Ă Laval, et nous avions dĂ©cidĂ© dâaller passer une journĂ©e entiĂšre Ă Lisieux, pour nous consacrer essentiellement Ă la visite de la basilique et du carmel. Il faisait un temps Ă©tions Ă©merveillĂ©s Ă la vue de cet Ă©difice, et de ma vie, je nâavais jamais Ă©prouvĂ© de telles lâintĂ©rieur, placĂ© sous la coupole face Ă une grande photo de ThĂ©rĂšse, devant laquelle brĂ»laient des dizaines de petites veilleuses, je me sentais si bien. A vrai dire, cet endroit me semblait familier, jâavais lâimpression dâĂȘtre sur mes lĂ , proche, si proche de ma petite soeur dont je ressentais la le moment le plus Ă©mouvant de cette journĂ©e inoubliable, aura Ă©tĂ© incontestablement celui oĂč dans la crypte du carmel, je mâĂ©tais trouvĂ© face Ă une vitrine, derriĂšre laquelle Ă©tait exposĂ©e de dos, la tenue de la suis restĂ© figĂ© durant un bon moment, muet, nâosant pas prendre la moindre mâimaginais la petite Sainte dans sa tenue, allant jusquâĂ croire quâelle allait se retourner pour me dit que le hasard fait bien les choses, mais pour ma part, je ne crois pas au hasard. Quelquâun disait un jour que Le hasard, câest Dieu qui voyage incognito. »AprĂšs mes vacances, ma vie avait repris son cours et je dois avouer quâune fois encore, il mâarrivait rarement de repenser Ă 1990, et aujourdâhui encore je ne sais pas pourquoi, il mâarrivait plus frĂ©quemment de penser Ă celle que jâavais fini par qualifier de ma petite soeur ». Câest Ă partir de lĂ , que jâai su que ThĂ©rĂšse mâ commencĂ© Ă acheter des livres relatant son histoire, sa vieâŠ, dont Ma vocation câest lâAmour; Chemin de priĂšre avec ThĂ©rĂšse de Lisieux; Manuels autobiographiques de Sainte-ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus; Histoire dâune vie, ThĂ©rĂšse Martin. AprĂšs avoir lu certains de ces ouvrages, notamment Ma vocation câest lâamour, jâai ressenti une attirance plus jâai connu cette grande pĂ©riode de vide, de doute, qui aura durĂ© plusieurs annĂ©es. JâĂ©tais pris par dâautres occupations, et je me suis retrouvĂ© dans un milieu qui ne me convenait je tombais par hasard sur un livre de ThĂ©rĂšse et jâen lisais quelques lignes, histoire probablement de garder bonne conscience et de lui rappeler tout de mĂȘme, que je ne lâavais pas totalement 2004, je me suis procurĂ© un autre livre, pensant que câĂ©tait celui dont jâavais entendu parler, Histoire dâune Ăme. En rĂ©alitĂ© je mâĂ©tais trompĂ©, et je venais dâacquĂ©rir LâHistoire dâune Ăme de ThĂ©rĂšse de Lisieux, un document qui expliquait comment Histoire dâune Ăme avait vu le me suis adressĂ© au carmel de Lisieux pour commander la version originale dâHistoire dâune tenais particuliĂšrement au fait quâelle provienne directement du carmel. Par la suite jâen ai achetĂ© une autre version, la nouvelle Ă©dition critique Ă©crite par le PĂšre Conrad de Meester, un religieux carme belge, qui rĂ©tablit la structure authentique et lâordre exact des manuscrits de ThĂ©rĂšse de annĂ©es plus tard, jâen ai encore achetĂ© une troisiĂšme hasard nâexiste pasDans les lignes qui vont suivre, chacun comprendra facilement pourquoi je ne crois plus au de signes, trop dâĂ©vĂšnements me renvoyaient systĂ©matiquement Ă la petite Sainte de 2005, une dame ĂągĂ©e de mon village, qui de sa vie ne mâavait jamais rien donnĂ© et qui me connaissait sans plus, remit Ă mon Ă©pouse un sachet contenant une dizaine de livres de la Vie ThĂ©rĂšsienne qui mâĂ©taient destinĂ©s, alors que cette brave dame ne pouvait nullement savoir que je mâintĂ©ressais Ă la petite Sainte, ne sachant mĂȘme pas que je croyais en jours plus tard, comme je le faisais rĂ©guliĂšrement toutes les semaines, jâĂ©tais allĂ© rendre visite Ă mes parents. DĂšs mon arrivĂ©e, ma mĂšre me montra une carte postale quâelle venait de recevoir de ma tante du Canada. Au dos de cette carte, figurait une photo en mĂ©daillon de cĂŽtĂ© de cette photo Ă©tait agrafĂ©e une petite rose rouge en tissus, confectionnĂ©e Ă la main. Chez mes parents, jâavais pourtant vu dĂ©filer sous mes yeux des dizaines de lettres et de cartes postales provenant de ma tante, mais câĂ©tait la premiĂšre fois que je voyais la photo de ThĂ©rĂšse sur lâune dâentre autre fois, je me suis rendu dans un supermarchĂ© sans aucune raison. A vrai dire, je nâavais rien de particulier Ă acheter. Je me suis senti projetĂ© dans le rayon des livres de lâepace me suis dirigĂ© machinalement vers une Ă©tagĂšre, et au milieu dâautres bouquins, comme sortis du rang, trois dâentre eux avaient retenu toute mon attention Par le pouvoir de Sainte-ThĂ©rĂšse; Les miracles de Sainte-ThĂ©rĂšse et Fioretti de ThĂ©rĂšse de Lisieux. Je suis reparti avec les livres sous le encore, un soir de fĂ©vrier 2006, alors que jâavais rendez-vous avec notre archiprĂȘtre, deux autres prĂȘtres et un laĂŻc pour la rĂ©daction dâun bulletin paroissial, Antoine sembla fort surpris de savoir que je mâintĂ©ressais Ă Sainte-ThĂ©rĂšse. Il me dit Je vais te faire un cadeau. »Il se retira dans son bureau, et revint pour me donner un Ă©norme livre de cinq cents pages tout en couleurs, composĂ© uniquement de photos, intitulĂ© Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux. La vie en 2007, je suis allĂ© rendre visite Ă un malade que je rencontrais rĂ©guliĂšrement tous les mercredis, cela depuis plusieurs mois. Je cherchais une place devant sa maison pour pouvoir me garer. Je tardais Ă descendre de ma voiture et en levant les yeux, je mâaperçus que jâĂ©tais arrĂȘtĂ© devant un Ă©norme panneau placĂ© face Ă un immeuble en construction, sur le quel on pouvait lire RĂ©sidence Sainte-ThĂ©rĂšse ». Je nâavais pas prĂȘtĂ© attention Ă cet immeuble, encore moins au que dire de ce qui sâest passĂ© en mai venais de rĂ©ceptionner une commande que jâavais passĂ©e Ă lâOffice Central de Lisieux. Le colis contenait des mĂ©dailles, des livresâŠJâai donnĂ© lâune de ces mĂ©dailles Ă mon Ă©pouse qui de suite, lâa accrochĂ©e autour de son cou. Ma voisine la trouvant trĂšs belle, je lui en ai offert une Ă©galement, dâautant plus que son mari Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© trois mois plus tĂŽt, et elle avait lâair triste. Jusque lĂ , cela nâa rien dâexceptionnel me direz-vous, et pourtantâŠFin avril, en remplissant le bon de commande, jâai communiquĂ© lâadresse de ma voisine Ă lâOffice Central de Lisieux, pour quâelle puisse aussi bĂ©nĂ©ficier de ce jour mĂȘme oĂč il arriva chez elle, elle alla rendre visite Ă sa fille qui travaillait Ă un poste de pĂ©age, sur lâautoroute qui mĂšne Ă Metz. Cette derniĂšre dit Ă sa mĂšre que la veille, une voiture sâĂ©tait arrĂȘtĂ©e Ă son poste, et que celle-ci transportait le reliquaire Ă la statue de ThĂ©rĂšse, qui allait ĂȘtre exposĂ© Ă Metz les 5 et 6 prĂ©vu dâaller me recueillir devant le reliquaire Ă lâune de ces journĂ©es, mais des imprĂ©vus de derniĂšre minute mâen avaient empĂȘchĂ©. JâĂ©tais trĂšs le dimanche 6 mai 2007, avant de me rendre en mairie pour tenir un bureau de vote, jâai feulletĂ© le journal rapidement, comme je le faisais dâhabitude, en ne lisant que les gros titres, mais un tout petit texte de cinq lignes seulement avait retenu toute mon attention. Il disait que le reliquaire de Sainte-ThĂ©rĂšse serait exposĂ© dans la chapelle des BĂ©nĂ©dictines de lâabbaye dâOriocourt, le lundi 7 mai Ă partir de 9 ne savais pas oĂč se trouvait ce village, mais jâĂ©tais bien dĂ©cidĂ© Ă mây rendre. Plus question pour moi de laisser la petite Sainte retourner Ă Lisieux, sans lâavoir jour venu, Ă 7 h 30, je me trouvais sur place, dans la chapelle des BĂ©nĂ©dictines, plus dâune heure avant lâarrivĂ©e du reliquaire. Que dâĂ©motions! ThĂ©rĂšse Ă©tait lĂ , Ă deux mĂštres de moi, et jâai pu prendre part Ă la messe, en sa prĂ©sence. Je nâoublierai jamais cet instant! En sortant, jâai touchĂ© le reliquaire Ă la statue, les larmes aux yeux. Je savais quâĂ partir de cet instant, les choses ne seraient plus jamais comme voudrait me faire croire maintenant que tous ces Ă©vĂšnements pourraient ĂȘtre liĂ©s au Ă LisieuxVendredi 23 septembre 2011, 4 h 00. Nous partons en pĂšlerinage Ă Lisieux pour le dĂ©but des fĂȘtes ThĂ©rĂšsiennes. Notre groupe est composĂ© de quarante-cinq personnes issues de Francaltroff et des villages alentours. Le voyage a Ă©tĂ© organisĂ© par mon copain Guy Diener, prĂ©sident de lâassociation des Amis de la Grotte*. Il sâagit du premier pĂ©lerinage depuis la crĂ©ation de cette association en 2010. Deux prĂȘtres se sont joints Ă nous pour assurer lâaccompagnement une courte halte sur lâaire de Valmy pour prendre le petit-dĂ©jeuner, nous arrivons Rue du Bac Ă Paris, oĂč une messe allait ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©e Ă 11 h 00 dans la chapelle de la MĂ©daille Miraculeuse. AprĂšs la cĂ©rĂ©monie, nous avons rejoint les PĂšres Lazaristes Ă la communautĂ© Saint-Vincent de Paul pour le dĂ©jeuner, avant de reprendre la route direction Lisieux, pour une visite guidĂ©e des Buissonnets », la maison oĂč ThĂ©rĂšse a passĂ© une partie de son enfance, avant son entrĂ©e au Carmel le 9 avril lâOrient Ă lâOccidentLe deuxiĂšme jour, une messe avait Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e Ă 11 h 00 dans la crypte de la basilique mais lâĂ©motion Ă©tait Ă son comble, lorsquâen soirĂ©e, les pĂ©lerins attendaient devant les portes du Carmel, que le reliquaire dorĂ© qui contenait les restes de la Sainte, soit dĂ©posĂ© sur un chariot ornĂ© de glaĂŻeuls et de roses, avant dâĂȘtre accompagnĂ© en procession jusquâĂ la basilique, oĂč sâest dĂ©roulĂ©e une veillĂ©e de priĂšres en prĂ©sence de Lagoutte, recteur du Carmel de Lisieux, de Mgr. Jean-Claude Boulanger, Ă©vĂȘque de Bayeux et Lisieux, de Mgr. Giacinto-Boulos Marcuzzo, Ă©vĂȘque auxiliaire de JĂ©rusalem, vicaire patriarcal latin pour IsraĂ«l, et de prĂȘtres de diffĂ©rentes temps fort de cette soirĂ©e, lâintervention de Magida El Roumi, une jeune femme dâorigine libanaise, diva du monde arabe de renommĂ©e internationale, qui a travers ses chants et dâune voix angĂ©lique qui semblait venir dâailleurs, a tĂ©moignĂ© des liens affectifs trĂšs forts qui lâunissent Ă son amie ThĂ©rĂšse, avec des paroles souvent trĂšs fortes qui ne laissĂšrent personne indiffĂ©rent Comme la lune qui sâĂ©lĂšve sans bruit dans le ciel du Liban, comme la rose qui sâĂ©panouit sans fracas dans les beaux matins, ainsi fleurit-elle dans les profondeurs de mon me suis mise alors Ă son Ă©cole sans tambour ni trompette, ni merveille, ni extase. Elle a agi. Elle a seulement agi », ou encore Elle a exhumĂ© en moi le feu de lâamour de Dieu, comme on enflamme un buisson Ă la lumiĂšre de sa lampe que jâai trouvĂ© ma route, et dirigĂ© mes pas dans les nuits obscures⊠»UnitĂ© des chrĂ©tiensLe jour suivant, lors de la messe dominicale prĂ©sidĂ©e par Mgr. Marcuzzo, plus de deux mille fidĂšles Ă©taient rĂ©unis dans la son homĂ©lie, face au reliquaire de la patronne des missions, lâĂ©vĂȘque auxiliaire de JĂ©rusalem a rappelĂ© les conditions difficiles dans lesquelle vivaient parfois les chrĂ©tiens dâOrient, avant de prĂ©ciser quâil est tout de mĂȘme paradoxal de voir que câest justement en Terre-Sainte, une rĂ©gion qui pourtant devrait ĂȘtre un exemple en matiĂšre de paix, que sĂ©vissent encore dâinterminables a appelĂ© les chrĂ©tiens du monde entier Ă se montrer lâissue de cette cĂ©rĂ©monie qui aura durĂ© prĂšs de deux heures, quelle ne fĂ»t pas ma surprise en voyant des gouttes dâeau mĂȘlĂ©es Ă des pĂ©tales de roses, tomber de la coupole de la vĂ©cu en ce lieu des moments de pur bonheur, et je persiste Ă dire que la vĂ©ritĂ© Ă©tait lĂ !AprĂšs le dĂ©jeuner, nous avons repris la route vers Francaltroff. Je nâai regrettĂ© quâune chose, câest de ne pas avoir Ă©tĂ© prĂ©sent dans lâaprĂšs-midi, quand le reliquaire dorĂ© a quittĂ© la basilique pour rejoindre la cathĂ©drale Saint-Pierre, mais ce nâest que partie remise, car il ne fait pas de doute que je reviendrai, peut-ĂȘtre plus vite que je pense Ă ThĂ©rĂšse, quatre mots me reviennent rĂ©guliĂšrement Ă lâesprit, Ă savoir Amour, Confiance, Abandon et HumilitĂ©. Je pense que ces quatre termes reflĂštent trĂšs bien toute sa vie, une vie courte et pourtant si riche en enseignements de tous ne puis mâempĂȘcher, chaque fois que je vois son visage, de dire que La vĂ©ritĂ© est lĂ . »Alors quâil venait dâapprendre que nous allions nous rendre en pĂ©lerinage Ă Lisieux, un homme disait un jour Je ne paierai jamais pour aller prier ». Venant de sa part, cette remarque ne mâa pas est des gens sur terre qui paient pour partir en voyage. Il est des gens qui paient pour aller se saouler et se droguer. Il est des gens qui paient pour aller voir des prostituĂ©esâŠ, tout cela ne choque personne. Il en est dâautres qui paient pour aller accompagner les malades Ă Lourdes en tant quâhospitaliers, dâautres encore qui paient pour partir en pĂ©lerinage et est curieux de constater que dans ces cas lĂ , le fait de voir des gens prier dĂ©range quelque ne souhaite pas de mal Ă ce monsieur qui nâest autre que mon frĂšre », mais peut-ĂȘtre lui arrivera-t-il un jour, assis dans une chaise roulante, de se rendre devant la grotte de Massabielle pour y implorer la Vierge en des moments difficiles. Si tel Ă©tait le cas, il faudra quâil sache quâun bĂ©nĂ©vole a payĂ© de sa poche, en plus de sa personne, pour lui permettre dâaller se ressourcer et peut-ĂȘtre, retrouver la vivons aujourdâhui dans un drĂŽle de monde. Les jours se suivent et souvent se les matins en lisant la presse, nous apprenons que dans des banlieues, des ados sâentre-tuent, que dans certains pays, des dizaines de civils sont massacrĂ©s Ă coups dâattentats Ă la fait partie du quotidien et ne nous surprend mĂȘme apprenons que dans des Ă©coles, des ados se tabassent parfois jusquâĂ la mort, que des chauffards renversent des piĂ©tons, que des gendarmes, des policiers se font assassiner, que des gamins se font enlever, violer, tuer, que des femmes se font matraquer, que des homos ont Ă©tĂ© jetĂ©s dans la Seine, que des gens crĂšvent encore de faim dans les ruesâŠIl est logique de voir des familles sâinterroger quant Ă la prĂ©sence de Dieu dans ces moments douloureux et pourtant, il est lĂ . Il souffre avec nous !DĂšs son plus jeune Ăąge, Sainte-ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus a beaucoup souffert. Sa maladie a sa naissance, le dĂ©cĂšs de sa maman alors quâelle nâavait que quatre ans, la perte » de ses autres mamans », quand ses soeurs Pauline et Marie ont rejoint le Carmel, son autre maladie Ă lâĂąge de dix ans, quand la Vierge lui a souri, la mort de son roi » Louis Martin, ses pĂ©riodes de doute quant Ă sa vocationâŠPourtant, malgrĂ© toutes ces Ă©preuves, ces deuils successifs, ThĂ©rĂšse nâa jamais cessĂ© de brĂ»ler dâamour » pour Ă tous les Ă©vĂšnements damatiques qui se passent de nos jours, je trouve que notre Dieu a le dos bien lui qui fournit les armes aux peuples pour quâils se massacrent, aux Ă©coliers pour quâils tuent leurs camarades ?Est-ce lui qui demande aux chauffards de traverser les agglomĂ©rations Ă cent Ă lâheure, de conduire en Ă©tat dâĂ©briĂ©tĂ© ?Est-ce lui qui fournit la drogue aux toxicomanes, lâalcool Ă des gamins de douze ans Ă peine sortis de lâĆuf ?Est-ce lui qui demande Ă des parents irresponsables de battre leurs enfantsâŠ?Certainement pas !Quand les choses vont mal, nous rendons Dieu responsable de toute la misĂšre du monde, mais au contraire, quand tout va bien, on prĂ©tend que câest grĂące au comportement exemplaire des excluons Dieu des Ă©coles, de nos tableau de la Crucifixion dĂ©range dans une salle de Cour dâ vous parlez de vos convictions religieuses, vous passez pour un vous portez une croix autour de votre cou, on vous demande lâair hĂ©bĂ©tĂ© si vous appartenez Ă une secte, ou encore mieux, de retirer ces grigris ».Quand une Vierge PĂšlerine apparaĂźt dans votre maison, on a peur dây entrer sous prĂ©texte quâelle est devenue un sanctuaire, mais Ă PĂąques, on vous demande un bouquet de Rameaux » pour protĂ©ger votre de priĂšre, on avoue ne pas trop croire en ces trucs là », tout en vous sollicitant pour que lors de votre prochain pĂ©lerinage, vous rameniez de lâeau de Lourdes, sous prĂ©texte que ca peut toujours servir pour les gossesâŠIl y a quelques annĂ©es, en faisant part Ă un Ă©lu de mon village de mon intention dâinviter le PĂšre Denis Ledogar pour venir animer une confĂ©rence, le thĂšme portant sur lâaccompagnement spirituel des malades en fin de vie, celui-ci me rĂ©pondit dâun ton amer Et tu crois que cela intĂ©ressera quelquâun » ?PrĂšs de trois cents personnes sâĂ©taient montrĂ©es trĂšs intĂ©ressĂ©es par les propos du PĂšre la Tendresse », contrairement Ă cet homme qui semblait particuliĂšrement surpris de voir tant de gens partager des valeurs quâapparemment il ne connaissait problĂšme de nos jours relĂšve du fait que nous sommes entrain dâexclure Dieu de notre sociĂ©tĂ©, de nos vies, nous lâinvoquons uniquement lorsque nous sommes au bord du gouffre, en plus de celĂ , nous avons le culot de le renier sâil ne rĂ©pond pas de suite Ă nos appels, et de le rendre responsable de tous les maux. Câest quand-mĂȘme un comble, non?Quand la foi la vie quotidienne, quand il vous arrive de dire aux gens que vous croisez que vous nâaimez pas untel, de critiquer tout le monde, dâentretenir des rumeurs malsaines, cela semble naturel et ne surprend plus personne. Par contre, si vous leur dites que vous croyez en Dieu, en la Sainte ViergeâŠ, que vous aimez les gens, que vous avez envie de rĂ©pandre le bien autour de vous, lâon vous regardera tel un extraterrestre, car il ne semble pas naturel de voir que sur cette terre, certains ĂȘtres humains puissent encore ĂȘtre bons et compatir aux malheurs des Ă des situations oĂč jâai pu me rendre compte personnellement Ă quel point le fait dâafficher sa foi, ses convictions religieuses pouvait parfois dĂ©ranger, je mâinterroge Allons-nous en arriver Ă un stade oĂč, comme ce fut le cas Ă une certaine Ă©poque, de devoir nous cacher parce que nous sommes chrĂ©tiens, par crainte dâĂȘtre massacrĂ©s un jour dans une arĂšne?Faudra-t-il bientĂŽt se cacher pour entrer dans une Ă©glise?Faudra-t-il avoir honte dâavouer que lâon prĂ©fĂšre lire des livres relatant les histoires de Saint-Augustin, Saint-François dâAssise, du curĂ© dâArsâŠ, de regarder des films retraçant la vie de Bernadette Soubirous, ThĂ©rĂšse de LisieuxâŠ, plutĂŽt que de se plonger dans des documents qui nous laisseront croire que demain nous serons millionnaire, que nous avons des dons cachĂ©s de mĂ©dium, que si rĂ©ellement nous le voulions, nous pourrions guĂ©rir du cancer sans aucun traitement, que notre avenir est Ă©crit dans les cartesâŠ?Ce ne sont pas lĂ des propos tenus Ă la lĂ©gĂšre, pour preuve, vous nâavez quâĂ vous rendre dans les librairies pour constater quâil nây a jamais eu autant de monde devant les rayons traitant de lâĂsotĂ©risme, des gens parfois dĂ©semparĂ©s, pour ne pas dire paumĂ©s, qui cherchent dĂ©sespĂ©rĂ©ment le livre qui leur apportera la solution miracle, pour leur permettre de vivre notre sociĂ©tĂ© va mal, mais nous avons la chance en tant que chrĂ©tiens, de pouvoir nous raccrocher Ă des repĂšres tels Sainte-ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus, Sainte-Bernadette, notre Bienheureux Saint-PĂšre Jean-Paul IIâŠ, qui par leurs enseignements nous ouvrent la route qui nous mĂšnera vers la sagesse, qui nous mĂšnera vers de tels atouts et forts dâune certaine expĂ©rience, nous avons le devoir de servir de guides envers tout ceux qui nâont pas encore trouvĂ© leur voie et qui parfois, pour une raison ou une autre, sâĂ©garent sur des sentiers sinueux parsemĂ©s dâ ne puis mâempĂȘcher de citer ici des paroles de Saint-Augustin Il y a des chrĂ©tiens qui ont la foi dans le coeur; mais au milieu des paĂŻens aux paroles amĂšres, qui nâont quâune feinte politesse, qui ont lâĂąme corrompue, qui sont sans foi, badins, railleurs, pour peu quâon leur fasse un crime dâĂȘtre chrĂ©tiens, ils nâosent confesser des lĂšvres la foi quâils ont dans le coeurâŠQue les lĂšvres parlent selon le coeur; câest un avis contre la le coeur ait en lui ce que disent les lĂšvres; câest un conseil contre le dĂ©guisement. »MessagersNous devons ĂȘtre Ă©galement des messagers de Paix et dâAmour, qui Ă aucun moment nâhĂ©siteront Ă afficher leurs croyances, sans se soucier des quâen ce propos, la petite Sainte de Lisieux disait Câest toujours lâAmour vĂ©cu authentiquement, dâune maniĂšre crĂ©ative, sans penser aux opinions des autres, qui construit la libertĂ© personnelle. »ThĂ©rĂšse mâa confortĂ© dans mes convictions en mâapprenant que câĂ©tait par de petites voies, que lâon pouvait accĂ©der Ă lâAmour. Sans amour, la vie ne vaut pas la peine dâĂȘtre parlant dâamour, câest justement le manque dâamour qui est Ă lâorigine des maux de notre le manque dâamour qui fait que des familles entiĂšres se dĂ©chirent, que des peulpes sâentre-tuentâŠNous sommes tous Ă un moment ou a un autre de notre vie, Ă la recherche de repĂšres qui pourraient nous permettre dâaller mieux, de vivre mieux. Ces repĂšres ne sont pas ce nouveau cabriolet que nous venons dâacquĂ©rir, cette villa luxueuse que nous venons dâacheterâŠA quoi bon vivre dans le luxe, si le soir venu je devais me retrouver seul avec moi-mĂȘme, Ă noyer mon chagrin dans un verre de Whisky, nâayant pas dâamour Ă donner, nâayant personne Ă qui notre Ă©poque, nous vivons Ă cent Ă lâheure et nâavons plus le temps Ă rien. Nous passons alors Ă cĂŽtĂ© de tant de choses merveilleuses. Les jours, les mois, les annĂ©es dĂ©filent a une vitesse vertigineuse et, lorsque nous arrivons au terme de notre vie, nous nous apercevons que trop souvent, nous en avons oubliĂ© lâessentiel, Ă savoir lâ on sĂšme lâAmour, on ne peut rĂ©colter que lâAmour!Comme le savoir, lâAmour fait partie des choses de la vie que lâon peut transmettre Ă autrui, sans se dĂ©munir. On en donne, et cela ne coĂ»te de Lisieux Ă©tait convaincue que lâauthenticitĂ© de notre amour pour Dieu, se manifeste dans la qualitĂ© de notre amour du dĂ©clare dans le manuscrit B de son livre Histoire dâune Ăme »Je comprends si bien quâil nây a que lâamourqui puisse nous rendre agrĂ©able au Bon Dieuque cet amour est le seul bien que jâ se plaĂźt Ă me montrer lâunique cheminqui conduit Ă cette fournaise Divine,ce chemin câest lâabandon du petit enfantqui sâendort sans crainte dans les bras de son PĂšreâŠAh! si toutes les Ăąmes faibles et imparfaitessentaient ce que sent la plus petite de toutes les Ăąmes,lâĂąme de votre petite ThĂ©rĂšse,pas une seule ne dĂ©sespĂšrerait dâarriver au sommetde la montagne de lâamour,puisque JĂ©sus ne demande pas de grandes actions,mais seulement lâabandon et la reconnaissanceâŠ*Les Amis de la Grotte. »Cette association est nĂ©e Ă Francaltroff en 2010. Elle a Ă©tĂ© crĂ©e par Guy Diener qui en est le prĂ©sident. LâidĂ©e de crĂ©er une telle association entre dans le prolongement de la construction dâune nouvelle grotte de Lourdes Ă Francaltroff en 2008, lâancienne grotte ayant Ă©tĂ© rasĂ©e quelques annĂ©es plus tĂŽt pour permettre la construction de lâactuelle salle des nouvelle grotte de Francaltroff a son histoire, une histoire Ă©tonnante qui prouve une fois encore que dans la vie, les choses ne se font jamais par document complet relatant toutes les Ă©tapes de cette rĂ©alisation a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© Ă cette B. La CharitĂ© est la voie excellente qui conduit sĂ»rement Ă Dieu - ThĂ©rĂšse Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente. » Et lâApĂŽtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans lâAmourâŠQue la CharitĂ© est la voie excellente qui conduit sĂ»rement Ă Dieu. Enfin jâavais trouvĂ© le repos⊠ConsidĂ©rant le corps mystique de lâEglise, je ne mâĂ©tais reconnue dans aucun des membres dĂ©crits par St Paul, ou plutĂŽt je voulais me reconnaĂźtre en tousâŠLa CharitĂ© me donna la clef de ma vocation. Je compris que si lâEglise avait un corps, composĂ© de diffĂ©rents membres, le plus nĂ©cessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que lâEglise avait un Coeur, et que ce Coeur Ă©tait brĂ»lant dâAmour. Je compris que lâAmour seul faisait agir les membres de lâEglise, que si lâAmour venait Ă sâĂ©teindre, les ApĂŽtres nâannonceraient plus lâEvangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang⊠Je compris que lâAmour renfermait toutes les Vocations, que lâAmour Ă©tait tout, quâil embrassait tous les temps et tous les lieux⊠en un mot quâil est Eternel !âŠAlors dans lâexcĂšs de ma joie dĂ©lirante je me suis Ă©criĂ©e O JĂ©sus mon Amour⊠ma vocation enfin je lâai trouvĂ©e, ma vocation, câest lâAmour !âŠOui jâai trouvĂ© ma place, dans lâEglise et cette place, ĂŽ mon Dieu, câest vous qui me lâavez donnĂ©e⊠dans le Coeur de lâEglise, ma MĂšre, je serai lâAmour⊠ainsi je serai tout⊠ainsi mon rĂȘve sera rĂ©alisĂ© !!!⊠»Sainte ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus, Manuscrit B » 3v°, in Le Cerf / DDB, 1992. " O JĂ©sus, nous consacrons la France Ă ton Amour" Vision de Marcel Van 1928-1959 sur la PĂšre permettez moi de vous raconter avec ma soeur ThĂšrĂ©se, ce qui sâest passĂ© hier commençais Ă faire mon chemin de croix quand je vis JĂ©sus assis qui regardait la France en versant dâabondantes larmes. Mais cette vision ne dura quâun lâheure de la mĂ©ditation, je vis de nouveau JĂ©sus tout seul qui regardait de nouveau la France en pleurant et il disait dâune voix Ă©plorĂ©e » France, France !! ⊠Pourquoi mâabandonner ?âŠ.Non, NonâŠPuisse ce malheur ne jamais arriver⊠» Puis, sans parler davantage, il restait lĂ Ă regarder en instant aprĂšs, jâaperçus ma soeur ThĂšrĂ©se qui me conduisait par la main. Cette fois lĂ , elle avait revĂȘtu son manteau et moi, jâĂ©tais tout petit comme la fois prĂ©cĂ©dente. Je la vis donc sourire, se pencher vers moi et me dire RĂ©citons ensemble la concĂ©cration pour la France Ă JĂ©sus » » O JĂ©sus, nous consacrons la France Ă ton Amour AprĂšs lâavoir rĂ©citĂ©e 2 ou 3 fois, elle inclina la tĂȘte sur le coeur de JĂ©sus pour ce moment lĂ , JĂ©sus ne pleurait plus mais il Ă©tait triste. Moi mĂȘme je ne pleurais pas non plus, je tenais les yeux fixĂ©s sur JĂ©sus qui, en silence, portait sur moi son regard plein dâAmour et de pitiĂ©. Alors ThĂ©rĂšse, tout en pleurant, adressait Ă JĂ©sus certaines paroles que je rĂ©pĂ©tais aprĂšs elle. Mais comme elle parlait français, je ne comprenais absolument rien et jâai tout oubliĂ©. Elle sâexprimait dâune voix tremblante et trĂšs claire et moi jâavais une voix Ă©lĂ©vĂ©e et trĂšs belle comme celle dâun enfant. Il mâest impossible de parler ma soeur ThĂ©rĂšse relevant la tĂȘte, JĂ©sus lui donna un baiser puis presse la tĂȘte contre son coeur de ThĂšrĂ©se, comme il aurait fait Ă un petit enfant. Ensuite JĂ©sus me donna aussi un baiser mais jâĂ©tais si petit que ThĂ©rĂšse a du me prendre dans ses bras et JĂ©sus se pencher pour me donner cette marque de tendresse. JâĂ©tais au comble de la ne tâai pas demandĂ© de prier spĂ©cialement pour aucun autre pays, je te lâai demandĂ© uniquement pour la !! Petit frĂšre, il faut que tu pries vraiment beaucoup pour la France, surtout pour que les francais soient toujours prĂȘts Ă rĂ©pandre mon Amour dans tout lâunivers. Mais il faut faire en sorte que le rĂšgne de mon Amour sâĂ©tablisse au plus intime de du coeur des mois prochain, ta soeur ThĂ©rĂšre te donnera une formule de priĂšre Ă cette ne tâai pas demandĂ© de prier spĂ©cialement pour aucun autre pays, je te lâai demandĂ© uniquement pour la la France a la joie de tâavoir comme intercesseur, que peut elle dĂ©sirer de plus ? JĂ©sus souriant Ă VanDe plus, ces priĂšres ne sortent pas de la bouche dâun homme de ce monde; elles ont leur source dans mon Amour mĂȘme. Etant favorisĂ©e Ă ce point, quâest ce que la France peut dĂ©sirer de plus ? Et pourtant , il y a encore un trĂšs grand nombre qui ne savent pas mâaimerâŠJĂ©sus Ă VanOlivier Notre Dame du Signe Sainte ThĂ©rĂšse La petite fille gĂątĂ©e et capricieuse devenant une carmĂ©lite docile et obĂ©issanteOn semblait ĂȘtre arrivĂ© au bout de la connaissance de ThĂ©rĂšse avec lâĂ©dition critique intĂ©grale de ses oeuvres, menĂ©e Ă bien par la grande Ă©quipe des Ă©ditions du Cerf depuis prĂšs dâun demi-siĂšcle. La petite sainte ensevelie sous de fragiles pĂ©tales de roses avait progressivement rĂ©vĂ©lĂ© quâelle Ă©tait Ă lâĂ©preuve de la manifestait aux plus exigeants une cohĂ©rence, une profondeur, un dynamisme qui coupent le souffle. On commence Ă la considĂ©rer comme le plus grand peut-ĂȘtre des Docteurs de lâEglise, car elle rĂ©vĂšle lâEvangile mĂȘme dans la vie, en deçà de tant de superstructures dogmatiques, mystiques ou autres, qui mĂšlent la profondeur et lâartifice, aujourdâhui discutĂ©es, car notre Ă©poque dĂ©capante se pose des questions jusque sur la cartographie des demeures et chĂąteaux de ThĂ©rĂšse dâAvila la patronne de la petite sainte de Lisieux et de Saint Jean de la chez ThĂ©rĂšse, câest que sa doctrine câest lâĂvangile seul, la foi seule, lâamour seul, non pas repensĂ© par abstraction ou construction, mais intĂ©gralement vĂ©cu en pure coĂŻncidence avec une expĂ©rience limpide dans le style mĂȘme de lâ Ă©pure a la densitĂ© que le Christ appelait de ses vĆux en demandant Ă son PĂšre Quâils aient la vie et quâils lâaient en abondance. » ThĂ©rĂšse, câest la vie divine rĂ©pandue et communiquĂ©e, limpide et dĂ©mocratisĂ©e, en deçà de tous les intellectualismes qui pourtant sây retrouvent quand ils tentent dâanalyser sa simplicitĂ© dont lâarchitecture vitale sâ XI avait pressenti lâimmensitĂ© de la petite sainte. Il lâavait canonisĂ©e du vivant de ses soeurs et avait proclamĂ© cette gamine morte dans son Ă©troite clĂŽture, sans en ĂȘtre jamais sortie, patronne des missions Ă lâĂ©gal de Saint François Xavier. Sa priĂšre rejoignait ce voyageur Ă partir du coeur mĂȘme de Dieu et de lâelan sauveur du niveau des recherches, le PĂšre Combes, spirituel et chercheur averti, lui avait appliquĂ© une mĂȘthode dâanalyse qui dĂ©couvrait, Ă lâintĂ©rieur du style simple, la cohĂ©rence mystique, thĂ©ologique, rĂ©formatrice, inouĂŻe. Il avait dĂ©gagĂ© la profondeur et la nouveautĂ© dâune doctrine non moins authentique que celle, aujourdâhui relativisĂ©e, voire discutĂ©e, de sa patronne ThĂ©rĂšse dâ avait discernĂ© dans ses Ă©crits de jeune mourante, si calme devant lâĂ©chĂ©ance assortie de terribles Ă©preuves de foi, un sommet spirituel, mystique mais aussi doctrinal, inhĂ©rent Ă son dĂ©pouillement, Ă sa simplicitĂ©, Ă sa naĂŻvetĂ© mĂȘme. ThĂ©rĂšse constitue dans lâhistoire de lâEglise et de la mystique une Ă©tape prophĂ©tique Ă dimension thĂ©ologique. Et depuis lors, nous dĂ©couvrons Ă quel point elle est lâinspiration et la source la plus profonde des renouveaux qui ont suivi au XXe siĂšcle, et du Concile mĂȘme. Au tĂ©moignage de sa fille, transmis par le PĂšre Pichard, O P, Henri Bergson mort en 1941 lâavait bien perçue comme une mystique de premiĂšre lâavait personnellement frappĂ© plus encore que les grands, dĂ©jĂ reconnus par lâUniversitĂ©, mais son livre Les Deux Sources Ă©tait trop audacieux. En marge de la philosophie universitaire, il prouvait Dieu par le tĂ©moignage des saints. En marge de la thĂ©ologie, il ne respectait pas la sacro-sainte distinction du naturel et du surnaturel. LâEglise venait de mettre toute son oeuvre Ă lâindex. Il se devait dâĂȘtre prudent Ă lâheure oĂč la petite sainte Ă©tait encore considĂ©rĂ©e comme un mythe populaire et une variante du style Saint-Sulpice. Il restait un long travail Ă faire pour la sonder, la dĂ©couvrir et la dĂ©douaner. Sa limpiditĂ© dĂ©concertait les paraissait mĂ©prisable. Au plan historique, François de Sainte-Marie, qui fit la premiĂšre Ă©tape, avait rĂ©alisĂ© lâĂ©dition princeps des trois manuscrits de ThĂ©rĂšse Ă lâĂ©tat pur. A sa mort, Ă lâinitiative du PĂ©re Bro, Monsieur Longchamp et Soeur CĂ©cile avaient rĂ©alisĂ© lâĂ©dition originale des trois manuscrits puis lâĂ©dition intĂ©grale des documents les plus variĂ©s, que la vitalitĂ© de ThĂ©rĂšse avait produits en lâenclos Ă©troit de son carmel poĂšmes, jeux dramatiques pour la rĂ©crĂ©ation de la communautĂ©, correspondance, et lâĂ©dition critique de ses derniĂšres paroles, notĂ©es sur son lit de perspicace avait perçu intuitivement, par connaturalitĂ© de vie, que ces paroles Ă bout de souffle Ă©taient LumiĂšre. Lâoeuvre fondamentale reste les trois manuscrits que le PĂšre François de Sainte-Marie appelait A, B, C. ThĂ©rĂšse y raconte sa vie spirituelle en actes par Dieu qui est Acte de Dieu, câest lâamour. Il devient dans lâhomme la loi intĂ©rieure qui accomplit et dĂ©passe toute la loi extĂ©rieure selon le Nouveau avait rĂ©alisĂ© une concordance de tous les mots sortis de la plume de ThĂ©rĂšse sur le modĂšle des concordances bibliques. Cela facilite lâĂ©tude dâune doctrine oĂč le sens et la frĂ©quence mĂȘme de chaque mot ont leur seule mĂ©saventure ampute cet important travail. Comme lâĂ©diteur de lâheure jugeait le livre trop gros, on supprima des mots. On garda petit » mais on supprima grand », comme si ce mot Ă©tait moins reprĂ©sentatif de la petite quâil en soit, tout Ă©tait fait de maniĂšre exhaustive et critique. Il pouvait sembler quâil ne restait plus rien Ă parachute venu de Belgique Eh bien non! voici que les Ă©ditions peu connues dâun carmel belge et mĂȘme flamand, Moezzke, publient ces oeuvres, avec prĂ©face du Cardinal apporte un renouvellement aussi multiple quâinattendu. Un renouvellement multiple mais qui vient le plus, comme toujours, du fonds le PĂšre Conrad de Meester, maĂźtre discret et laborieux autant que limpide, a repris lâanalyse de ThĂ©rĂšse de lâintĂ©rieur du fait quâil vit de sa doctrine et en fait vivre les couvents contemplatifs dont il prĂȘche les câest dans ce climat quâil a poussĂ© jusquâau bout la pĂ©nĂ©tration de la toujours jeune sainte, telle quâĂ vingt-quatre ans lâĂ©ternitĂ© la change. Les JMJ sây sont reconnues. La nouvelle Ă©dition de LâHistoire dâune Ăąme est accompagnĂ©e de notes nourrissantes qui apportent pas Ă pas des prĂ©cisions neuves, y compris sur le terrain apport, câest une nouvelle pĂ©nĂ©tration plus, cette Ă©tude, contemplative pour le fond, et soucieuse dâatteindre lâexpĂ©rience mĂȘme de ThĂ©rĂšse, en deçà de sa prise de conscience doctrinale, apporte un progrĂšs dans lâĂ©dition mĂȘme de lâ progrĂšs va jusquâĂ de nouvelles prĂ©cisions que de Meester dĂ©taille en 15 points p. 49-51 par une typographie qui reflĂšte les nuances des manuscrits. La nouvelle Ă©dition est fidĂšle Ă la ponctuation, elle a Ă©laborĂ© des options optimales sur les majuscules, les alinĂ©as, les soulignements et doubles soulignements de ThĂ©rĂšse, les mots en Ă©criture penchĂ©e, les fautes dâorthographe ont Ă©tĂ© corrigĂ©es selon le dĂ©sir exprimĂ© par ThĂ©rĂšse elle-mĂȘme. En deçà des minutieuses prĂ©cisions de cette typographie diagramme, Conrad de Meester a rĂ©visĂ© le titre factice adoptĂ© par le PĂšre François de Sainte-Marie, respectĂ© par ses continuateurs avertis Manuscrits alors utile pour donner un label scientifique Ă lâĂ©dition et Ă ThĂ©rĂšse elle-mĂȘme, en Ă©poussetant les pĂ©tales⊠Mais jamais elle nâa employĂ© ce mot savant et nâa voulu exprimer spontanĂ©ment quâune action de grĂąces assortie des conseils souhaitĂ©s par le titre reluisant choisi pour dĂ©douaner le piĂ©tisme vieux jeu et le style Saint-Sulpice est moins fidĂšle que le titre primitif adoptĂ© par les soeurs de ThĂ©rĂšse si vilipendĂ©es aujourdâhui Histoire dâune Ăąme. Câest en ces termes que ThĂ©rĂšse dĂ©signe lâoeuvre improvisĂ©e dans les circonstances dramatiques que prĂ©cise, de maniĂšre nouvelle, le PĂšre Conrad de Meester. Autre surprise lâoption rapide du PĂšre François de Sainte-Marie pour lâordonnance des trois manuscrits A, B, puis C, avait faussĂ© lâordre et la dĂ©signation mĂȘme des trois manuscrits provoquĂ©s et recueillis par les soeurs de ThĂ©rĂšse. Il en rĂ©tablit lâordre chronologique comme le sens1. Le premier manuscrit, A, lui fut demandĂ© par Soeur AgnĂšs sa soeur Pauline, alors prieure, sa confidente et le modĂšle de son enfance en Le manuscrit C lui fut demandĂ© le 2 juin 1897 par MĂšre Marie de Gonzague, supĂ©rieure, pour prĂ©parer la circulaire nĂ©crologique, Ă lâapproche de sa mort. Câest Ă ce moment que Pauline vient dâapprendre, avec grande amertume, les deux hĂ©moptysies dâavril 1896 que ThĂ©rĂšse lui a si longtemps cachĂ©es. Ce premier secret de sa transparence avait retardĂ© les chances de la soigner. Câest la suite rĂ©capitulative de lâHistoire de son Ăąme. JâachĂšve ⊠de chanter les misĂ©ricordes du seigneur » commence-t-elle p. 249. Elle le fait de maniĂšre plus rĂ©capitulative, avec plus de Quant au manuscrit B, demandĂ© Ă ThĂ©rĂšse par sa soeur Marie, lâaĂźnĂ©e de la famille MĂšre Marie du SacrĂ©-Coeur, il est Ă©crit Ă partir de septembre 1896, il nâa rien Ă voir avec une autobiographie ou des sources le fond mĂȘme de sa doctrine spirituelle que ThĂ©rĂšse dĂ©gage, Ă la demande de sa soeur qui le pressent, mais Ă du mal Ă le comprendre dans sa vie quotidienne dĂ©concertĂ©e par lâ PĂšre de Meester a changĂ© les sigles des 3 manuscrits non plus A, B, C qui avait Ă vrai dire lâavantage de reflĂ©ter lâordre chronologique mais A, G, M, qui sont les initiales des trois correspondantes. Ainsi la lettre A nâa point changĂ© puisque la premiĂšre destinataire sâappelle AgnĂšs. Mais pourquoi le PĂšre de Meester a-t-il renoncĂ© Ă lâordre chronologique de lâĂ©dition princeps? Tout simplement parce que le manuscrit demandĂ© par MĂšre Marie de Gonzague se prĂ©sente comme la suite et le complĂ©ment du premier manuscrit, tandis que le manuscrit remis Ă Marie constitue une vĂ©ritable Ă©tait donc raisonnable de ne pas dissocier LâHistoire dâune Ăąme de sa suite, et de donner au bref manuscrit de septembre 1896 son caractĂšre conclusif. Le manuscrit rĂ©digĂ© Ă la demande de Marie, embarrassĂ©e de suivre la doctrine de sa petite soeur, est bien la conclusion de lâoeuvre. ThĂ©rĂšse y a pris un recul transcendant que couronne, comme un Ă©pilogue, son offrande en victime dâholocauste Ă lâAmour y reconvertit le gĂ©nĂ©reux courant mystique du XIXe siÂcle lâoffrande comme victime dâholocauste Ă la justice de Dieu pour rĂ©parer les affronts des pĂ©cheurs. ThĂ©rĂšse ne voulait pas donner moins. Sa gĂ©nĂ©rositĂ© sans bornes Ă©tait attirĂ©e par ce courant, mais elle y entre en le renouvelant profondĂ©ment par un double dĂ©passement du dolorisme et dâune reprĂ©sentation inconsciemment cruelle de la Justice de tout en poussant la rigueur scientifique des deux Ă©ditions prĂ©cĂ©dentes François de Sainte-Marie puis Longchamp-Soeur CĂ©cile, le PĂšre de Meester la dĂ©cante et lâapprofondit par ses notes, grĂące Ă un nouveau regard, plus intĂ©rieur, qui procure un nouvel accĂšs purement mĂȘme temps, tout en manifestant objectivement la limite des premiĂšres Ă©ditions prises comme tĂȘte de Turc jusquâici, le PĂšre de Meester souligne leur mĂ©rite fondateur. Les soeurs de ThĂ©rĂšse avaient non seulement suscitĂ© ses Ă©crits, mais avaient entrepris lâĂ©dition du vivant mĂȘme de ThĂ©rĂšse, et Ă son contact. Elles dĂ©clenchĂšrent la dĂ©couverte de la petite sainte et lâouragan de gloire qui permit tout le reste. La rigueur aprĂšs la a dĂ©binĂ© le travail de ces femmes intelligentes et perspicaces, mais si les soeurs de ThĂ©rĂšse ont adaptĂ© ses Ă©crits, câĂ©tait en partie par prudence, en un temps oĂč la censure de lâEglise Ă©tait sĂ©vĂšre et souvent inattendue. Elles ont veillĂ© au grain, mais elles ont bien reçu lâessentiel des intentions de de Sainte-Marie a comptĂ© 7 000 retouches apportĂ©es au manuscrit de ThĂ©rĂšse. Cela paraissait monstrueux, comme un ensevelissement de ThĂ©rĂšse sous le masque de ce chiffre nâa guĂšre de sens, car la premiĂšre publication nâĂ©tait aucunement une Ă©dition de manuscrits, mais une biographie de ThĂ©rĂšse, composĂ©e par sa soeur sur la base des trois manuscrits avec addition de souvenirs empruntĂ©s Ă dâautres du PĂšre François de Sainte-Marie, qui repartait avec raison des manuscrits originaux, nâĂ©tait donc pas, comme il semblait, lâĂ©puration dâun texte corrigĂ©, mais lâĂ©dition princeps des sources lâĂ©crit original de ThĂ©rĂšse, inĂ©dit jusque-lĂ . Comme expert, chroniqueur et premier historien du Concile parallĂšlement au PĂšre Wenger, jâai mesurĂ©, en Ă©crivant pour le centenaire de sa naissance ThĂ©rĂšse de Lisieux, mythes ou rĂ©alitĂ©? Beauchesne, 1973, la profonde influence quâelle a exercĂ©e sur Vatican II non point littĂ©raire, mais elle fut le grand souffle spirituel, ressaisi par les meilleurs thĂ©ologiens, qui a dĂ©terminĂ© les grands axes de Vatican analysĂ© historiquement, au dĂ©but du Concile, les grands courants thĂ©ologiques lĂ©gitimes qui appelaient le renouvellement du juridisme et du formalisme prĂ©conciliaires, notamment les renouveaux biblique, liturgique, missionnaire qui invitaient Ă ressourcer et Ă repenser une carapace et une sclĂ©rose a influencĂ© ces trois mouvements confluents. Elle avait soif du renouveau biblique, elle regrettait de ne point disposer de la Bible tout entiĂšre quâon nâĂ©ditait alors quâen latin pour les doctes en la confisquant Ă lâusage du dauphin. Elle aurait voulu apprendre lâhĂ©breu et nâen a pas eu les moyens, mais sa profondeur spirituelle a su, Ă travers des morceaux choisis qui dâailleurs nâĂ©taient pas si mal choisis, dĂ©couvrir les grands axes et les grands courants qui ont restructurĂ© de lâintĂ©rieur le pĂ©nĂ©trait de mĂȘme la liturgie au travers du latin et dâĂ©crans protecteurs multipliĂ©s. Elle aurait aimĂ© plus de participation. Mais du fond de son carmel, son Ă©lan missionnaire avait pu passer Ă lâacte, au-delĂ mĂȘme de sa priĂšre intense, par sa correspondance exemplaire avec deux missionnaires, ce qui justifia formellement le choix de Pie XI lorsquâil la fit patronne des missions, en 1927 elle nâaurait eu alors que cinquante-quatre ans.DĂšs 1923 Pie XI voyait en elle lâĂ©toile de son pontificat. Il avait ainsi favorisĂ© sa percĂ©e Ă la lumiĂšre de ce quâavaient perçu les experts et commissaires du procĂšs de canonisation. Plus profondĂ©ment, elle a rĂ©conciliĂ© la spiritualitĂ© et la thĂ©ologie dissociĂ©es, Ă partir de la spiritualitĂ© mĂȘme Ă laquelle elle a rendu une dimension profondĂ©ment surtout, elle a tout recentrĂ© sur lâessentiel, câest-Ă -dire lâamour, lâAmour divin, lâAgapĂ© comme lâappelle le Nouveau Testament, câest-Ă -dire lâamour-don, incandescence, bienveillance, gĂ©nĂ©rositĂ©, misĂ©ricorde, perpĂ©tuel renflouement du mal par son entraĂźnante et pĂ©nĂ©trante lâa perçu selon lâĂvangile mĂȘme non comme thĂ©orie, mais comme vĂ©cu, et elle lâa communiquĂ© Ma vocation câest lâamour, Dans le coeur de lâEglise je serai lâamour » Ms 3 verso.Cette inspiration commande tous ses renouvellements et ceux mĂȘmes du Concile, dans la mesure oĂč il a rĂ©ussi Ă la mettre en oeuvre. Câest selon cette inspiration que ThĂ©rĂšse a rĂ©agi, de lâintĂ©rieur, contre les sclĂ©roses de son temps. Elle a protestĂ© contre les gonflements artificiels de la Vierge Marie par la mariologie des Gloires, elle a balayĂ© courageusement de faux privilĂšges comme la vision bĂ©atifique permanente dĂšs ici-bas, ou une science universelle, ou lâexemption de toute a redĂ©couvert, dans lâEvangile mĂȘme, que Marie Ă©tait aimĂ©e de Dieu pour sa petitesse, comme servante et pauvre, selon la dĂ©finition quâelle donne dâelle-mĂȘme avec a redĂ©couvert lâEglise corps mystique, au-delĂ du juridisme, sans diminuer pour autant lâimportance spĂ©cifique de la hiĂ©rarchie et de lâautoritĂ©, dont elle percevait mĂȘme les duretĂ©s abusives comme une source dâenrichissement MĂšre Marie de Gonzague Ă©tait inspirĂ©e lui confie-t-elle dâavoir Ă©tĂ© si dure avec elle, et elle souligne deux fois le mot dur ». Elle a relancĂ© lâEsprit-Saint en un temps oĂč il Ă©tait particuliĂšrement marginalisĂ©. Elle en parle dix fois dans LâHistoire dâune Ăąme, sept fois dans sa correspondance, sept fois dans ses Derniers Entretiens. Ce nâest pas quantitativement remarquable, mais les textes sont justes et renouvelĂ©s. Elle sâexprime dâune maniĂšre qui donne un sens Ă tout le est lâEsprit dâamour. Elle a renouvelĂ© le sens se reprĂ©sentait lâAu-delĂ en contraste avec le prĂ©sent. Elle dit au contraire Le ciel est dans mon Ăąme » A 35 verso, car mon ciel nâest autre que lâamour ». Le ciel nâest pas statique mais dynamique. Il nâest pas repos passif mais action surefficace. Elle ira partout oĂč on aura besoin dâelle. Elle veut passer son ciel Ă faire du bien sur la terre ».A Vatican II, la rĂ©daction du chapitre VIII de la constitution Lumen gentium, dĂ©cidĂ©e tardivement, fut aussi un effort de dĂ©pouillement analogue Ă celui de ThĂ©rĂšse, dans son le Concile, Ă la suite de Pie XI, a bĂ©nĂ©ficiĂ© du souffle de ThĂ©rĂšse sans aller toujours jusquâau bout de son dynamisme dans ce sens quâil y a encore aujourdâhui beaucoup Ă faire pour repartir de son inspiration celle-lĂ mĂȘme de lâEvangile, repensĂ©e en profondeur pour notre temps, depuis son Ă©troite clĂŽture et dans sa nuit spirituelle, car elle finit dans la souffrance, assaillie par les doutes et tentations des pĂ©cheurs, solidaire de leur enfer par lâadmirable Ă©change quâavait rĂ©alisĂ©, Ă la suite du Christ, son offrande en holocauste Ă lâAmour LaurentinRencontre surrĂ©aliste Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux et la MĂŽme PiafToute sa vie Edith Piaf a priĂ©, elle ne se sĂ©parait jamais de la photo de ThĂ©rĂšse et de LâHistoire dâune Ăąme, elle sâest rendue de nombreuses fois Ă Lisieux.
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10histoires vraies basĂ©es sur les tĂ©moignages, enquĂȘtes, expertises mĂ©dicales Pour la premiĂšre fois, un livre fait revivre les miracles
ThĂ©rĂšse Martin Ă 15 ans Une amie dâenfance Quây a-t-il de commun entre ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus, jeune bourgeoise entrĂ©e au Carmel de Lisieux Ă 15 ans et morte Ă 24 ans dans ce mĂȘme Carmel aprĂšs y avoir vĂ©cu une vie toute simple, et le PĂšre Marie-EugĂšne de lâEnfant-JĂ©sus qui, issu dâune modeste famille aveyronnaise, exercera dans lâOrdre du Carmel dâimportantes responsabilitĂ©s, sera amenĂ© Ă parcourir les continents, et fondera lâInstitut Notre Dame de Vie ? Quelle intuition spirituelle poussera le PĂšre Marie-EugĂšne Ă compter ThĂ©rĂšse parmi les plus grands maĂźtres spirituels de lâĂglise » ? Pourquoi MĂšre AgnĂšs, la sĆur de ThĂ©rĂšse a-t-elle pu dire Je nâai jamais vu une Ăąme qui ressemble autant Ă ma petite sĆur que le PĂšre Marie-EugĂšne » ? Henri Grialou a connu ThĂ©rĂšse de lâEnfant JĂ©sus dĂšs son enfance, au petit sĂ©minaire. Il lit La Rose EffeuillĂ©e, un petit livre de rien du tout » selon lui, et gardera toujours ce livre avec lui, mĂȘme lorsquâil partira Ă la guerre 1914-1918. Aucun livre nâa jamais fait tant dâimpression sur moi que celui-lĂ . Je ne trouve pas de mots pour lâexprimer. Câest admirable ! » Pendant les campagnes militaires, Henri expĂ©rimente la puissante protection de celle quâil appelle son amie dâenfance ». Toutefois, plus que les miracles extĂ©rieurs, ce sont les merveilles que ThĂ©rĂšse opĂšre dans les Ăąmes qui impressionnent le jeune prĂȘtre. A lâoccasion de la bĂ©atification de ThĂ©rĂšse, le 29 avril 1923, il confiera Personnellement, jâai lâimpression que câest un des plus beaux jours de ma vie. Peut-ĂȘtre ai-je priĂ© pour la glorification de la petite sĆur ThĂ©rĂšse plus que pour nâimporte quelle autre intention. ThĂ©rĂšse doit, me semble-t-il, rĂ©pandre encore des flots dâamour divin sur le monde ». La voie dâenfance Le PĂšre Marie-EugĂšne diffusera inlassablement, dans des milieux trĂšs divers, la doctrine spirituelle de ThĂ©rĂšse Elle est surtout pour nous une maĂźtresse spirituelle modestement mais avec sĂ»retĂ© elle nous a enseignĂ© sa petite voie », nous a appris la confiance, nous a appris lâabandon, aprĂšs nous avoir rĂ©vĂ©lĂ© quelque chose de ce quâelle a dĂ©couvert elle-mĂȘme en la TrinitĂ© Sainte, Ă savoir ce foyer brĂ»lant dâamour quâest lâAmour substantiel, quâest lâEsprit Saint ». Quâest-elle, cette petite voie » ? Plus on est faible, sans dĂ©sirs ni vertus, plus on est propre aux opĂ©rations de lâamour consumant et transformant », Ă©crit ThĂ©rĂšse. Le PĂšre Marie-EugĂšne commente ainsi La petitesse, sur tous les plans, est lâaptitude Ă recevoir Dieu⊠Le spirituel sâincarne dans le petit. Dieu accorde ses faveurs aux simples et aux petits⊠Si nous voulons attirer la grĂące, dĂ©veloppons lâhumilitĂ© ». DĂšs lors apparaĂźt la relation profonde entre la saintetĂ© et la pauvretĂ© totalement acceptĂ©e Quand lâĂąme est complĂštement pauvre, explique le PĂšre Marie-EugĂšne, elle va vers Dieu, et Dieu se prĂ©cipite vers elle », chargĂ© de la richesse de ses dons. La saintetĂ© consiste en un Ă©tat de pauvretĂ© telle quâĂ tout instant on soit obligĂ© de tout demander Ă lâEsprit Saint ». Câest lâattitude de lâenfant qui sâabandonne, confiant, dans les bras de ses parents. La petite voie de ThĂ©rĂšse, appelĂ©e aussi enfance spirituelle, nâest pas une voie rĂ©servĂ©e aux parfaits, prĂ©cise le PĂšre. La voie dâenfance sâouvre devant toutes les Ăąmes ». Parole de Dieu pour notre temps Dans une de ses confĂ©rences, le PĂšre Marie-EugĂšne sâadresse ainsi Ă ThĂ©rĂšse Vous ĂȘtes venue, parole de Dieu pour notre siĂšcle, parole de Dieu pour les humbles et les petits, parole de Dieu pour les grands et les vaillants, parole de Dieu pour les cloĂźtres et les boulevards⊠Parole actuelle, et combien universelle ! ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus Ăcoutons encore le PĂšre Marie-EugĂšne A notre civilisation raffinĂ©e et blasĂ©e qui a perdu le sens de lâinfini et qui en souffre, Dieu a envoyĂ© une enfant qui, avec les charmes et la puretĂ© lumineuse de sa simplicitĂ©, redit le message Ă©ternel de son amour, Ă savoir quâil nous a créés par amour, que son amour reste vivant, quâil est plus ardent encore Ă cause de nos abandons, quâil attend que nous lâaimions comme des enfants, que nous nous laissions aimer comme de tout petits enfants. Câest par la priĂšre que ThĂ©rĂšse prend contact avec lâamour de Dieu et, sâunissant Ă lui, le reçoit en plĂ©nitude, et câest cette priĂšre que le PĂšre Marie-EugĂšne a enseignĂ©e tout au long de sa vie. Par lâInstitut Notre Dame de Vie, il a voulu que des hommes et des femmes, consacrant quotidiennement deux heures Ă lâoraison, tĂ©moignent dans tous les milieux sociaux de lâamour particulier de Dieu pour chaque personne. Le PĂšre Marie-EugĂšne, tout comme ThĂ©rĂšse de lâEnfant-JĂ©sus, a une profonde connaissance de lâamour de Dieu, plus spĂ©cialement encore de lâamour misĂ©ricordieux, de lâamour gratuit qui se penche vers lâhomme, si misĂ©rable et si blessĂ© soit-il, pour panser ses blessures, le soulager et le relever. Cet amour nâa dâautre horizon que lâEglise, le Corps mystique du Christ. ThĂ©rĂšse lâa bien compris, qui sâĂ©crie Je suis lâenfant de lâEglise ». A sa suite, le PĂšre Marie-EugĂšne dĂ©clarera Il nây a quâune rĂ©alitĂ© qui soit le but de notre vie, câest Dieu, câest le Christ JĂ©sus, câest lâEglise ».
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témoignages des miracles de sainte thérÚse de lisieux